17 sept. 2012

La flûte, c'est la fête!

On va pas passer notre temps à s'excuser: oui, c'est vrai pendant un bon moment on vous a laissé tout seuls! Mais c'est la vie, les pti chats!

On revient aujourd'hui pour vous faire part de notre nouvelle passion: la flûte à bec!
Oui, hier nous étions décontractées sur l'esplanade du Centre Pompidou à écouter un groupe de "jazzmen" quand l'idée nous a traversé l'esprit.
Pourquoi ne pas monter notre propre "Girls band"???

La réponse fût unanime et évidente: on ne sait pas jouer d'instruments! (moi Fly j'ai pourtant casser les oreilles de mes proches pendant 12 ans avec mon violon).
Le seul instrument qui nous unissait toutes les 3 (Kiss, Fly & Gary), c'est la Flûte à bec! Au tant mettre à profit toutes ses années de flûte au collège!

Nous avons donc organisé une réunion au sommet avec un ordre du jour chargé:

- Trouver un nom de groupe
- Choisir un répertoire et un style musical
- Elire celle qui tiendra le rôle de leader/manager du groupe!

Nous nous rendons en début d'après-midi à la première répétition!

PS: si vous connaissez des endroits branchés, intéressés par une prestation de qualité, et/ou motivés par les rythmes endiablés, contactez nous!

Bien à vous

Kiss & Fly

22 mai 2012

Ah si j'étais homosexuelle

Je me souviens, quand j’ai fait mon coming out à ma mère, je me suis mise à pleurer. J’ai ce petit côté dramaturge grecque qui me fait penser que si je pleure pour annoncer certaines nouvelles, ça passera mieux. Ex : une tête de dépitée quand j’ai dû annoncer mes 5 en physique en Seconde.
Du coup, là, je me suis dit que ça passerait mieux si je lui disais que j’étais amoureuse d’une fille et que cette déclaration, aussi bouleversante soit-elle fusse étouffée dans un sanglot. Et ça a marché. Bon, entre nous, je crois que si je n’avais pas pleuré, ça aurait marché aussi. Mais sur le coup, j’ai pas trop calculé.
Après, j’ai pas eu de gros coming out à faire. Une majorité de mes amies étant lesbienne. Puis, vint Noel et mon cousin qui me demanda “Comment ça va les amours ?” et moi de lui répondre “Bien mais c’est une fille” et lui de renchérir “Je sais”. Je me suis quand même dit que franchement il déconnait grave sa race de cousin, parce qu’il le savait avant moi et que quand même quoi, il aurait pu m’en glisser deux mots, histoire que je me retrouve pas à lire le blog de Zeste, en me disant, ah ben ouais, moi aussi j’aime bien les filles, finalement. Et j’ai toujours ce regret de me dire que j’aurais eu une carrière de latin lover au lycée, si je l’avais su avant.
Bref.
Après ça ou avant, je sais plus, il a fallu que je le dise à mes camarades de classe qui (je le sentais bien) devenez plus que des camarades de classe. Et je me suis dit que je pouvais discrétos glisser un “si je viens c’est avec ma copine” ça passerait comme une lettre à la poste (enfin, quand ce n’est pas Fly qui vous file l’adresse du destinataire) et c’est passé comme une lettre à la poste.
Généralement, je ne raconte pas au premier venu que mon copain s’appelle Fly, parce que je m’en fous que les gens sachent si je suis en couple ou pas et surtout avec qui. Moi, je sais qui traine dans mon lit et pourquoi et c’est bien suffisant. Je ne dis rien du tout, parce que j'ai pas envie de tomber dans le "mon amie" (pour faire genre je le dis sans le dire) et le "mon copain" qui sonne terriblement faux, mais qui sort quand même parfois.
Sauf qu’à jouer à ce petit jeu du “don’t ask, don’t tell” si bien connu de nos amis les Américains, je me fais prendre à mon propre jeu et qu’une de mes amie qui ne connait pas encore mon statut de tribade patentée a eu la brillante idée de m’offrir une boite de la parfaite célibataire.
Et qu’est-ce qu’on trouve dans cette boite : du chocolat (mangé en 1 semaine), des quizz qui nous disent qu’on a la pire personnalité des 3 personnalités proposées, des masques pour les cheveux (qui sont über efficaces au passage) et une photo d’homme en caleçon. Et oui.
Morale de l’histoire : si vous ne voulez pas vous retrouvez avec des photos d’hommes à moitié nus dans votre chambre, assumez bordel à culs !

13 mai 2012

Ma copine vit dans les années 90


L’âge des jeunes femmes ne se dit pas, surtout quand elles ont des yeux aussi renversants que Fly (j’anticipe, une éventuelle bourde de ma part, oui), mais sachez (pour ceux qui ne le sauraient pas) qu’elle est légèrement (vous sentez l’ironie ?) plus âgée que moi. Parfois ça se voit pas, quand elle tire la langue quand elle se concentre et s’applique à fabriquer ses tampons, ou quand elle met des « ^^ » à la fin de ses phrases et parfois ça se voit un peu plus. Vous ne me ferez pas dire qu’elle a une petite ride du lion, ou qu’elle met une crème hydratante tous les soirs ! (Bande de coquins)
Non, moi je le vois surtout à ses références culturelles. Vous voyez par exemple, mardi, dans un élan sportif inconsidéré, j’ai décidé d’aller tâter de la balle jaune avec une amie (comprenez que je suis allée faire du tennis, je précise au cas où), elle m’a pas dit « tu vas mettre une petite robe bien moulante à la Ana Ivanovic ?! » mais « tu as mis ta petite jupette comme Steffie Graf ». Alors bon, comme je ne suis pas inculte, je sais qui est Steffie Graf, ce qu’elle a gagné et surtout à quelle époque ça s’est passé : les années 90. Et là, je l’ai vécu comme une révélation : ma copine de Fly a des références qui datent des années 90 (voire 80). Je ne m’en étais jamais rendu compte mais, là c'est sûr, elle est restée coincée dans les années 90 : 
- elle propose des autocollants pioneer à chacun des concours qu’elle organise 
- elle était triste à la mort du gars des Beatie Boys 
- elle a failli me quitter (alors qu’on n’était pas encore ensemble) quand je lui ai dit que je ne connaissais pas Les Goonies (le film) 
- elle a pleuré à la fin de L’Étudiante 
- et elle danse comme elle peut sur du rap français (celui des années 90 donc)  

Ces années de néant vestimentaire, de séries AB production et de Reebok pump. 
A côté de ça, elle n'utilise que très rarement "lol" et elle s'émerveille devant les possibilités limitées de Paint. Et ça a son petit côté choupi. (j'anticipe encore une éventuelle bourde) 


1 mai 2012

Le collectif 1979-88, la course mythique.


LE COLLECTIF 1979-88

Le collectif est pluridisciplinaire. Le collectif touche pas mal en gravure manuelle et artisanale de gommes (si vous vous demandez c’est pour en faire des tampons).
Le collectif c’est également 2 nanas qui aux vues de la teneur de leur blog et des articles de grandes qualités qu’elles y rédigent, sont très certainement passées à côté d’une carrière de journalistes d’investigation.
Elles sont artistes, un peu modeuses, un peu coiffeuses, totalement hype mais pas trop et maîtrisent à merveille le second degré et l’autodérision. Mais sinon ce qu’elles font vraiment bien c’est de parler de sports street, d’activités street et de toucher aux petites choses de la vie.
Trouvant leur inspiration dans les paquets de chips mais étant contre l’huile de palme, elles se refusent d’acheter des Pringles.
Il leur fallait un moyen de locomotion à la hauteur de leurs personnalités atypiques. Elles ont bien pensé à un combi wolkwagen en premier lieu, mais n’ayant pas le permis ça allait moins bien. Y’avait bien le cheval mais c’est haut un canasson. Alors elles ont opté pour un bon vieux vélo. Leur côté « totalement hype » leur fait kiffer le fixie et tout le phénomène qui va avec. Elles ont déjà les cadres des vélos qu’elles voudraient convertir en supers bécanes. Ce qui leur fait défaut c’est le côté « pro de la mécanique du cycle » pour pouvoir le monter autrement qu’en single speed.
Pour l’instant, elles sont plus ce qu’on pourrait appeler un gaing de vélo en libre service : V’lille à Lille, Vélocéa à Vannes, vé’lib à Paris. Des cyclistes nationales quoi ! L’avantage avec ce genre de gaing, c’est qu’on est pas seules et que tous les jours notre nombre augmente. Munies de leur seule carte bleue, elles vont libres comme l’air jusqu’à la prochaine station.
Cependant, elles n’en resteront pas là. Elles ont déjà de fameux projets (théoriques) en tête. Le premier, celui qui leur tient le plus à cœur, c’est l’organisation d’une course mythique qui détrônera le surfait « Paris-Roubaix ». Le trajet ne comportera pas de pavés parce que les vibrations dans les bras ça va bien 5 minutes. Il ne fera pas non plus 238km parce que ça fait beaucoup tout de même.
Cette course qui deviendra très certainement mythique ne se tiendra pas en avril mais plutôt en octobre (gloire à Francis Cabrel) afin d’être sûr d’avoir les conditions météorologiques du Nord optimales.
Vous l’aurez compris le but étant de réunir tout le monde : sportifs de haut niveau, sportifs du dimanche ou mercredi soir, personnes à mobilité réduite, starlette de la mode, cet événement sera fait pour vous.

Découvrons ensemble les critères de cet incroyable déplacement.

Trajet : Lille – Dunkerque
Distance : 90 km et des pépètes
Temps estimé : pfff… on fait c’qu’on peut !
Equipements nécessaires : la moindre des choses c’est d’avoir un vélo tout de même. Ils peuvent être de toute nature mais les coquins qui voudront gruger le staff avec des vélos électriques se verront disqualifiés et chargés de la buvette.

Le staff fournira à tous les inscrits/participants un plan détaillé de la route à suivre mais prenez tout de même un GPS on ne sait jamais.

L’heure de début sera fixée ultérieurement mais ne comptez pas avant 10h, on est pas des machines.

Pour toute information merci d’attendre un peu, histoire qu’on organise tout ça. Ca sert à rien de nous assaillir de questions pour le moment. D’avance merci.

Par contre, si vous connaissez des mécano de cycles qui pourraient nous donner un coup de main (voire le faire tout seul) pour monter nos supers cadres en fixies, vous pouvez leur communiquer notre adresse mail.


Le collectif 1979-88


NB : Pour les coquins qui liront l’article et qui y trouveront une inspiration quelconque (genre : tiens si on organisait une course entre Lille et Dunkerque), sachez que cette idée est brevetée.^

26 avr. 2012

Ecris un mémoire, tu verras, c'est épanouissant !

Saute d’humeur. Irritabilité. Crise d’angoisse. Envies déraisonnées. Emotivité poussée à son paroxysme. Non, je ne suis pas enceinte, j’écris un mémoire.
Y’a 7 phases à l’écriture d’un mémoire.
- La première tu es tout feu tout flamme (j’utilise cette expression pour faire plaisir à Fly), ton sujet est le meilleur du monde et il est trop intéressant. Bon, tu stresses un peu parce que tu ne sais pas dans quoi tu te lances, mais justement, comme tu ne sais pas où tu mets les pieds, tu as encore un peu de flamme en toi. Un peu comme au début de la grossesse : t’as pas encore les nausées et tu penses, héroïquement, que tu ne les auras jamais (genre ça n’arrive qu’aux autres) et tu es contente d’annoncer à Martine qu’elle sera bientôt tata.
- La seconde, toujours dans le feu de l’action de la première, tu commences à te renseigner sur ton sujet, tu lis ce qui a été fait, tu te dis “Ah ouais, ça, ça peut trop me servir” ; tu lui as même trouvé un titre. Le stress est là, mais il reste encore dans son coin alors c’est sympa. Tu ne sais toujours pas où tu vas, mais tu y vas.
- La troisième, tu es perdue. Trop d’information, tue l’information. Comme la femme enceinte qui ne sait pas choisir le prénom de l’enfant, tu hésites trop. Et plus tu lis, moins tu comprends. Tu fais des trucs tu sais pas trop pourquoi, ni si ça va te servir, mais c’est pas grave. C’est justement à ce moment-là que tu dois rendre les premières pages. Tu vois la date se rapprocher à grands pas. Et là, tu as des accès de panique, au point que tu te mets à prier pour y arriver, genre “si j’y arrive, ça sera grâce à dieu !”
- La quatrième, tu la passes à pleurer. Tu sais pas pourquoi tu pleures, mais tu pleures. Tu as vu un bébé phoque avec un oeil et ça te rend triste. Tu as regardé le dernier Grey’s Anatomy et il est trop triste ? Tu pleures ! Ta copine te dit un truc trop mignon ? Bah, tu pleures aussi. Alors, bien entendu que t’essaies de te contrôler un peu, mais c’est les hormones. Et tout le monde sait qu’on peut pas lutter contre les hormones. Ton mémoire dans tout ça ? Bah, il est là, tu le regardes du coin de l’oeil de temps en temps, juste pour vérifier. En même temps, tu peux être sûre, que lui, c’est le seul qui ne te laissera pas tomber.
- La cinquième phase, tu as (presque) tout relativisé et tu ne pleures (presque) plus. Ton mémoire ne t’angoisse plus parce que tu sais plus ou moins où tu aimerais aller mais c’est pas pour autant que tu bosses plus. Non, maintenant tu aimerais simplement te reposer. L’époque où tu pouvais regarder Toute une histoire en semaine te manque. Tu attends les vacances avec impatience et te dit que tu t’y remettras bien après.
- La sixième phase, c’est le retour des vacances. Tu retrouves ta période tout feu, tout flamme.. Tu as oublié ton mal de dos, comme la femme enceinte a oublié ses nausées. Et quand ça va pas, tu prends ton mal en patience. En plus, il semblerait bien que tu sais où tu vas !
- La septième phase, le jour de la soutenance est arrivé. Ta tenue était prête depuis 3 semaines. C’est ton heure de gloire, peut-être la seule fois où tu seras applaudi(e) par un public autre que tes parents. En même temps, tu en as tellement marre de parler de ton mémoire, d’expliquer le contexte et la problématique, que tu finis par l’expulser, tant pis si c’est pas dans le bon sens. 


Je pense que je vais demander une caisse spéciale “étudiants qui écrivent un mémoire” à Carrefour.

22 avr. 2012

En 2012 je vote Bill Cosby


Pour ceux qui se seraient perdus en cours de route, aujourd’hui on vote. Je ne sais pas chez vous, mais chez moi, il est de bon ton de bien s’habiller pour aller voter. Quand j’étais plus jeune, je me souviens que ma grand-mère sortait les fausses boucles d’oreilles et le parfum Maroussia simplement pour faire l’aller-retour entre chez elle et le bureau de vote. Elle me disait que c’était important de bien paraître. 
Aujourd’hui, je suis allée naïvement demander à ma mère comment je devais m’habiller pour aller voter. « Bien » qu’elle me dit. « Parce que c’est un lieu public » ; quand elle me dit ça, je repense à ma grand-mère en train de se rougir les lèvres et me dire « Tu sais, faut bien s’habiller parce que moi, quand je travaillais et que je les faisais les élections, je les voyais passer les gens mal habillés, et je me moquais d’eux. » 
Bon, ma mère m’a quand même rassurée, en me disant que je pouvais y aller en jogging, du moment qu’il était propre. Du coup, j’étais soulagée. Parce que bon, le dimanche, chez moi, c’est Roberta, mais c’est aussi gros jogging tout doux, quoi. 
Moi, vous voyez, dans mon malheur, j’ai quand même de la chance, parce que je n’ai pas à supporter le repas de famille. Non, parce que, Fly me disait que chez certains, les élections étaient aussi l’occasion pour faire un repas de famille. Tout le monde se rejoignant à 10 heures devant le bureau de vote (parce que je ne vous l’ai dit pas, mais le bon électeur est quelqu’un qui vote le matin, oui Madame !) pour ensuite aller manger chez la grand-mère, Mémé Lenchon. Heureusement pour moi, je n’ai jamais vécu ce genre de repas post présidentielles. Non, parce que les débats politiques entre la grande tante et le petit cousin sont aussi insupportables que les blagues pourries du vieux copain bourré des parents.  

Tout ça pour dire, que, j’aurai une culotte propre pour aller voter (petit clin d’œil entendu à la maman de Fly) Bill Cosby ! 

20 avr. 2012

The end


Aujourd’hui c’était mon dernier jour de classe. J’ai encore des examens, des présentations, des soutenances et toutes les autres joyeusetés qui me rendent plus agréable qu’agréable (demandez à Fly) mais je n’ai plus à poser mes fesses sur les bancs des amphis pour faire semblant d’écouter. Ce jour-là, je pensais qu’il n’arriverait jamais. Et il est là, enfin. 
22 ans d’école. 

Mes souvenirs d’école ? 
La chanson « Prendre un enfant par la main » quand j’avais 4 ans. 
Ma fierté quand j’ai pu écrire au stylo plume pour la première fois, en CE1. J’avais appris seule et j’étais la première à avoir l’autorisation de la « maitresse ». 
Quand mon père est venu apprendre les divisions avec moi parce qu’il ne savait plus comment les faire.  
Les « mal dit » dans la marge de mes rédactions au collège. 
Les « TB » dans la marge de mes dissertations, en Première. Et ma petite vengeance personnelle. 
Mon bac que j’ai eu à l’arrachée.
Les cours de cinéma allemand le vendredi après-midi. Et la sieste improvisée pendant la séance de Nosferatu version 1922. 
Mon séjour à Amsterdam. 
Les 3 heures de cours par semaine en deuxième année de master civilisations. 
Et la soutenance que je passerai dans quelques mois. 

A tous les prof-e-s dont je suis tombée amoureuse,
A tous mes ami-e-s d’infortune,

Au revoir.

17 avr. 2012

Fly et le Knitting art!

Chers Lecteurs !

Vous ai-je déjà parlé de ma passion pour le tricot ?

Rangez donc ce sourire que je ne saurai voir. Je ne vous parle pas de Tricot genre « mamie style » (quoique si on me propose de tricoter avec une mamie qui me prépare une petite tarte et une tasse de thé, je ne dis pas non).Je vous parle du côté trop fashion du tricot : le knitting art !

Le retour des petits doigts en l’air et du vide intersidéral dans l’œil droit on dirait bien !Je vous explique mes ptis chats !

En France, c’est le Collectif Tricot France aka CFT qui a mis un peu ça à la mode. Le CFT ce sont 4 nanas qui tricotent et qui aiment ça. Elles organisent des apéro-tricot dans un café ou autre et on tricote ensemble dans une ambiance top cool.

(seul point négatif, c’est si t’habite pas à Paris ou Lyon, tu peux pas y participer !)

Mais le Knitting art, c’est aussi le concept du Graffiti en Laine. C’est genre la réalisation de couvre-poteau en tricot, pour faire passer un message ou juste pour faire sourire les gens.

C’est chouette, c’est doux et ça attire l’œil !

Moi je trouve ça trop choupi sa race !

Donc j’étais un peu tristoune de pas pouvoir participer à un apéro-tricot mais hier je suis tombée sur un article qui m’a mis du baume au cœur (enfin beaucoup moins que quand je retrouve Kiss sur le quai d’une gare) mais quand même un peu.

ARTICLE: « Le gang des tricoteuses de Roubaix recrute ».

"Le gang des tricoteuses" est ouvert à tous et à toutes. Il suffit de se rendre à la Manufacture de Roubaix les mardis ou dimanches de 15h à 17h et on réalise (en point mousse) une œuvre dans le but de Lille 3000. LE NORD CA ENVOIE DU BOIS !

Je pense faire ma première participation dimanche en 4, je vous en dirai plus !

En attendant si vous voulez matter à quoi ressemble du knitting art :

http://c-f-t.net/

16 avr. 2012

Fly fait du skate!




L'avantage avec l'adulescence (encore un concept capitaliste) c'est que t'es pas obligée de passer ton samedi après-midi chez Leroy Merlin à choisir ta future Super Douche qui te permettra d'être encore plus propre que propre parce uq'elle est trop belle. Nan avec l'aduslence tu peux faire tout ce que tu veux et si on te fait une remarquesur tes activités un tant soit peu "gamines" ben tu peux rétorquer que c'est pas de ta faute, c'est l'adulescence!


En même temps, si on me demande mon avis, je préfère passer mon après-midi à faire des bracelets Brésiliens ou des colliers de pâquerettes plutôt que de voir avec Sofinco si'j'peux avoir un crédit à 18% de TEG pour devenir propriétaire de la dite "super douche".



Tout ça pour dire quoi? Ah ouais, samedi, j'ai réalisé un truc que j'ai toujours rêvé de faire sans jamais vraiment l'avouer et oser. Depuis toute petite, je suis fan de skateboarding mais j'ai un petit problème (qui entre nous n'est pas si petit que ça): j'ai peur de mettre mes 2 pieds sur la planche!



Bon vu comme ça, ça semble fortement compromis! C'est pour ça que je suis fière de ce que j'ai réussi à faire samedi, n'écoutant que mon courage et priant les Dieux de la Glisse, j'ai osé le faire! C'était enivrant!



Se prendre pour Ryan Scheckler, plutôt que de choisir un carrelage de douche, ça n'a pas de prix!



Je pense m'acheter (puisque maintenant je suis une professionnelle) une planche PENNY skate trop funky, pour impressionner Kiss quand je passerai devant elle!




4 avr. 2012

Okay-okay, on est désolées!

Je vous entends déjà réclamer une explication sur cette soudaine absence de communication virtuelle sur ce blog!
Ben ouais des fois, on a des trucs de fous à faire comme des bisous, des tours en vélo, des mémoires d'une bonne centaine de pages, et des recherches de vacances!
Mais comme Kiss & Fly n'ont pas dit leur dernier mot et qu'elles en ont encore pleins à vous dire, elles ont une combine ("à Nanard": ceux qui ne connaissent pas Bernard Tapis en mode chanteur, ne comprendront pas cette référence) pour se faire pardonner ce silence.

La possibilité de gagner un truc qui déchire grave sa race!

Mates un peu ça: http://lafabriqueatampons.blogspot.fr/2012/04/concours-tamponne-moi-ca.html

En attendant, on vous claque à un bisou sur la joue et on revient très prochainement avec de nouvelles aventures notamment une histoire de caissière à double couleur de cheveux!

Kiss & Fly

21 mars 2012

Révise tes gammes de violon!

La vie est une chienne insondable.
On a tous, un jour, eu l'envie de devenir célèbre. Certes, dans des domaines qui varient en fonction des modes et des époques.
Pour ma part:
- En 93, en écoutant le TUBE Pinocchio, avec l'un des looks les plus improbables de ma carrière (casquette à l'envers, surchemise Bucheron à carreaux et des baskets style Pump, pas assez d'argent pour acheter les vraies): je voulais devenir DJ de Lagoa, en ignorant ce que c'était ce lieu et à la limite en ignorant également ce qu'était un DJ. Mais ça faisait "fascheune" de dire ça. Ma mère m'a bloquée dans mes rêves de démesure et m'a inscrite au violon...

- Début 94: En voyant mon meilleur ami débarquer au collège avec un t-shirt " 2 unlimited", je voulais être aussi connue qu'Hervé et Noël et présenter les "Dance Machine" avec Ophélie (Oui, Ophélie Winter pour ceux qui n'ont pas connu les dance machine).
Ma mère m'a bloquée dans mes rêves de démesure et de "Haddaway" en me forçant, le mercredi après-midi, à revoir mes gammes de violon.

- Fin 94-début 95: J'ai changé d'optique, mon côté "j'habite dans une cité m'a rattrapé", donc comme Doc Gynéco, j'ai acheté une paire de Stan-smith (j'ai fumé 1 ou 2 splifs, j'ai fait 48h de bad, j'ai arreté de me droguer). Une chose était sure: je voulais percer dans le rap.
Ma mère m'a bloquée dans mes rêves de démesure et de "chaînes en or qui brillent" en me forçant, le mercredi après-midi, à revoir mes gammes de violon.....

- Mi 95: J'ai grandi, je suis allée au lycée en ville: ambiance "je monte à la capitale". J'ai fait du sitting dans la cour du lycée pour la mort de Kurt Cobain, en me vernissant l'ongle du pouce en noir. Je voulais devenir Grunge (métier assez obscure) mais je n'adhérais pas assez au concept " I hate myself and I want to die".
Ma mère m'a bloquée dans mes rêves de démesure et m'a filé du dissolvant en me forçant, le mercredi après-midi, à revoir mes gammes de violon...

- En 96: J'ai découvert la beauté des mots: je voulais devenir Boris Vian, enfin auteur. C'était ma période romantico-dégueulasse: je buvais des bières en terrasse, en fumant des roulées, en lisant de la vraie littérature: "j'irai cracher sur vos tombes" et en écoutant Léo Ferré.
Ma mère m'a bloquée dans mes rêves de démesure et m'a filé la sélection du mois de France Loisir, en me forçant, le mercredi après-midi, à revoir mes gammes de violon...

Étrangement, je suis aujourd'hui chômeuse, illustre inconnue, et j'ai arrêté le violon...

Mais, je garde toujours l'espoir de:
- Devenir Dijette et animer des soirées Berlinoises ( mais je n'ai pas le sens du mix)
- Présenter une émission qui fera date dans l'histoire de la télévision (mais mon ton saumoné risque de mal passé à l'écran)
- D'être aussi pipolisée que kurt, Amy ou Pete (mais je me lave trop les cheveux)
- D'écrire un roman qui sera étudié au baccalauréat 2028 (mais je ne comprends rien aux romans primés au Goncourt).


Fais chier pourquoi, j'ai arrêté le violon...

8 mars 2012

Pimp my wife

Parfois, lecteur, je me demande pourquoi j’aime les filles. C’est vrai, après tout, j’aurais très bien pu me trouver un petit gars bien mignon, tout propre sur lui et vivre une vie sympa. Je suis d’ailleurs déjà tombée sous le charme de certains d’entre eux, mais c’est une autre histoire. 
Parfois, lecteur, quand je suis dans la rue et que je me demande pourquoi j’aime les filles, je n’ai qu’à les regarder marcher pour comprendre. Leur démarche chaloupée pourrait me faire les suivre pendant longtemps. 
Parfois, lecteur, je ralentis et je laisse passer Fly devant moi. Pour avoir le plaisir de la suivre. 
Y’en a qui sont fétichistes des pieds, moi je suis fétichiste de la démarche des filles. Chacun son truc ! 
Parfois, lecteur, j’ai envie de m’insurger quand je lis des propos sexistes ; même que parfois je le fais. Mais quand je lis des filles qui se disent féministes crier que les gars sont tous des connards, je n’ai plus envie d’être féministe. Je me dis que ces filles là, elles ont rien compris à la vie et qu’être féministe, ça ne veut pas dire détester les hommes. 
J’aime les hommes, mais j’aime encore plus les femmes. Et c’est en ça que je suis féministe. C’est parce que leur côté princesse précieuse me fait plus sourire que ce qu’il m’agace. Et c’est parce que Fly a des yeux à faire pâlir un mort que j’ai envie de la rendre un peu plus heureuse chaque jour. 
Tu sais, lecteur, tu devrais venir t’asseoir avec moi sur les bancs publics. Ensemble on rendrait les filles encore plus belles que ce qu’elles sont déjà. 

25 févr. 2012

Quand avoir une petite bite n'est pas pire qu'avoir ses règles

Pour un gars, le pire qui puisse arriver c’est encore d’avoir une petite bite. Imaginez un peu la gêne de ces messieurs quand il faut aller se déshabiller dans les vestiaires et ensuite passer par la douche commune. Ça doit être une épreuve terrible, les regards en coin, moqueurs et les réflexions viriles. C’est sûr, le gars qui a conceptualisé les douches communes était soit bien équipé, soit une femme. Il n’y a pas vraiment d’autres explications. 
L’épreuve de la douche commune passée, il reste encore celle d’aller draguer de la jeune fille. Et si on peut facilement esquiver le passage par les douches après un match de football américain, la première fois avec une fille fort charmante c’est toujours plus délicat. Y’a le risque que la fille regarde le malheureux avec cet air qui se veut rassurant,  "tu sais, y’a pas que la taille qui compte". 
Moi, si j’avais été un gars avec une petite bite, je suis sûre que j’aurais été un amant formidable, parce que même si "y’a pas que la taille qui compte", au moins, j’aurais pu en faire quelque chose, de ma petite bite. Contrairement à mes règles douloureuses. 
Parce que bon, ok, ça fait de moi une vraie femme (au passage, je remercie ma mère qui ne m’a pas fait ce genre de couplet intégriste quand j’ai eu mes règles pour la première fois) mais à part me tordre de douleur dans mon lit en jurant, je ne vois pas ce que je pourrais en faire de mes règles.   

Si vous n'avez pas de nouvelles de moi d'ici ce soir, c'est que j'aurai fait une overdose d'advil. 

18 févr. 2012

Quel Goonies êtes-vous ?

Paraît que chaque génération à son film culte, si moi, Kiss, je rêvais de devenir une pro du bobsleigh, Fly, elle, se voyait déjà en chasseuse de trésors, Les Goonies ayant bercé sa plus tendre enfance. Fly a décidé de partir à la recherche du trésor de Willy Le Borgne, dites nous qui vous êtes et on vous dira si vous pouvez faire partie du voyage. 


Votre réflexe face au danger : 
▲ Vous prenez de la ventoline 
★ Vous mangez une barre chocolatée 
♥ Vous vous transformez en super héros 
♤ Pas de panique, vous avez une invention sous le coude 
♧ Vous y allez, couteau entre les dents

Vos dimanches après-midi : 
♥ Vous êtes tellement laid que vous ne connaissez pas les dimanches après-midi 
♧ Vous apprenez l’espagnol avec la bonne 
▲ Vous faites vos devoirs 
★ Il vous arrive des aventures incroyables avec des stars 
♤ Vous réfléchissez à votre prochaine invention foireuse  

Votre technique de drague : 
★ Vous vivez une histoire passionnée avec la nourriture 
♥ L’amitié vaut toutes les histoires de cul 
▲ Vous vous faites passer pour votre frère/sœur, après tout dans le noir, on voit pas la différence 
♤ Pas le temps pour les bagatelles de l’amour, vous avez le concours Epine à préparer 
♧ Vous optez pour la technique du « qui aime bien, châtie bien » 

Vous êtes plutôt : 
★ gourmand et enrobé 
♧ beau gosse et tchatcheur 
▲ asthmatique et réservé 
♤ chinois et génie 
♥ physiquement pas facile 


Vous avez un maximum de ♤ félicitations ! Ou pas. Vous êtes Data, le petit chinois de la bande. Votre truc à vous c’est les gadgets inutiles ; votre idole n’est autre que MC Gyver, on vous donne un bout de pain et un trombone et vous en faites un hameçon qui coule. Votre génie n’est pas reconnu à sa juste valeur et c’est bien dommage. Heureusement qu’il vous reste votre persévérance. 


Vous avez un maximum de ★ vous êtes Choco ! Vous être le préféré le Fly, c’est peut-être une bonne chose. Mais cela ne vous empêche pas d’avoir quelques fâcheux défauts : vous êtes gourmands et un gros mytho. Quand Michael Jackson va chez les enfants, ce n’est pas que pour faire chez pipi chez eux. A côté de ça vous avez une belle bouille qui nous fait vous pardonner. Votre pote, lui, n’a pas cette chance.

Vous avez un maximum de ♥ vous êtes Synok ! Malheureusement pour vous, vous êtes l’équivalent de l’ornithorynque chez l’humain. Vous êtes moche ! Bon, après ça veut pas dire que vous n’avez pas d’autres qualités. Vous avez le sens de l’amitié et ne laisserez jamais tomber le petit Choco.  Un petit conseil, moche, d’accord, mais l’haleine de poney n’est pas obligatoire. 

Vous avez un maximum de ♧ vous êtes Bagou. Vous êtes le beau gosse de la bande. Tout vous réussi, vous arrivez même à faire craquer les filles à force de blagues vaseuses. 
Un brin prétentieux pourrait vous rendre insupportable, de là à ressembler à Michael Vendetta il n’y a qu’un pas. 

Vous avez un maximum de ▲ vous êtes Mickey. Vous n’êtes pas très téméraire et cachez votre timidité derrière votre ventoline. Votre leitmotiv : sortir avec une fille, tant pis si c’est la copine de votre frère. Chacun sa technique après tout. On ne vous secoue pas trop, de peur de provoquer une crise d’asthme.



9 févr. 2012

Le régime, c'est trop facile! (Suite)

Cette touche de cynisme est über-nécessaire quand on voit le rapport des Dames en général avec la nourriture, leur régime, leur poids. Aujourd’hui, si je me permets de prendre la parole sur ce vaste sujet, c’est pas pour proposer une solution miracle mais pour sortir un peu du matraquage qui nous saute aux yeux lorsqu’on s’arrête 30 secondes au rayon presse féminine de notre librairie préférée. A la place de « matraquage », je pense que j’aurai pu choisir un terme un peu plus fort comme « endoctrinement ». Sois maigre et tais toi !
Bon alors, y’a le fameux « régime miracle ». Les rédacteurs-trices des solutions ultimes sont un peu les nouveaux Bernadette Soubirou de la diététique. Ce que je trouve intéressant c’est que les miracles se réitèrent annuellement.
Après, le « régime miracle » y’a les solutions « incroyables » : mais quelle bonne idée les régimes dissociés, trop chouette et tellement réalisable et adapté en vie sociable.
- Tiens, aujourd’hui c’est glucide uniquement.
- Rhoo, moi c’est protéine plein pot chérie !
La personne qui reçoit doit adorer préparer. Remarque c’est pas mal ça peut faire un thème pour la soirée « Viens avec ton tupperware ». Personnellement, moi je préfère me rendre à une soirée avec mon alcool personnel voir même mon paquet de chips saveur-préférée. Enfin, ça doit venir du fait que je vienne du Nord et qu’on aime trop faire la fête.
Ce qui a marché très fort aussi ses derniers temps, c’est le fameux régime Dukan. N’ayant pas les connaissances médicales ni de formation de diététicienne… j’ai rien à dire mise à part :
- « viens, chéri prenons un pti déj romantiko sur le balcon »
- « Non choupinet, je ne prendrais pas de petit pains au lait que tu m’as gentiment beurré, je vais plutôt me prendre 4 bonnes tranches de blanc de dinde marque pouce, pour essayer de combler le trou que j’ai dans l’estomac. »
Mes vieilles règles de savoir-vivre et mon romantismes me perdront, puisqu’ils viennent à bout des solutions miracles et autres.
Maintenant, c’est vrai que ça doit marcher pas mal pour ceux-celles qui ont prévu une mise en suspend de leur vie (sociale, publique, familiale) pendant une année et leur régime. Après tout, ça permet de faire un tri dans les aliments et les personnes qui nous entourent. Pour le coup, l’effet de surprise sera total lorsque vous reviendrez au terme de cette période de privation totale, sur le devant de la scène. Et puis, ne nous plaignons pas, aujourd’hui avec l’internet, les réseaux sociaux, l’abonnement à free mobile total illimité etc, il est plus vraiment nécessaire d’être physiquement présent pour avoir une vie.

Mais ne voyons pas tout en noir, le régime c’est funky. De toute façon, c’est bien ce qu’on comprend quand on regarde la couverture des magazines suscités. La dame au sourire « émail-diamant » qui est dessus en train de mordre à pleine dents dans une tartelette aux fraises, nous le montre bien ! (Encore une qui a du baver pendant 3h, le temps que le photographe réussisse à le tirer ce putain de cliché. On ne se rend pas compte de la pénibilité du travail de ses mannequins. Tente de faire une photo avec une tartelette que tu dois faire semblant de manger alors que tu as mangé une pomme en 7jours et bu 85 cafés-noirs. Je suppose que c’est une sorte de punition des mannequins qui ont fait quelque chose de mal : « Quoi tu es arrivée 10 minutes en retard, tu iras faire une séance « photo-couv’ ».
Donc, le régime c’est funky trop cool et fastoche.

6 févr. 2012

Elle a fait de ma vie des cocottes de papier

Entre nous (seulement entre nous, hein) je n’ai pas attendu que Shakira reprenne dans un français approximatif Je l’aime à mourir pour en connaître les paroles par cœur. Je voue à Francis une passion certaine (voire une certaine passion) qui me fait perdre la face quand j’en parle. Aussi, je préfère me moquer de ceux qui assument chantonner Petite Marie sous leur douche que d’avouer que moi aussi, je pousse la voix au moment du refrain. Tout ça, ce n’est pas tellement de ma faute, mais plutôt de celle de ma grand-mère, qui dans sa folle jeunesse (avant qu’elle vieillisse et se teigne les cheveux en violet sous les conseils de mon cousin (véridique)) était une fan inconditionnelle de Francis. Elle avait même fait accrocher un poster dans le bureau de sa collègue de bureau, parce que du sien (de bureau) c’est là qu’elle le voyait le mieux. 
Enfin bref. 
Tout ça pour dire que quand une chanson passe à la radio, je ne peux m’empêcher de chanter. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, depuis que j’ai programmé Nostalgie et RFM sur le poste de ma voiture, j’entends Francis au moins une fois par jour. Et force est de constater que Francis ne dit pas toujours des trucs über cohérents. Alors bien sûr, on va mettre ça sur le compte de la poésie, mais quand même ! 
Je sais que vous adoriez ça quand vous étiez au lycée, naguère pour certains d’entre vous, alors pour vous, une petite étude de texte. 

- Le titre de ce billet déjà reprend une phrase de la now famous Je l’aime à mourir (entre parenthèses, je suis sûre que des milliers de collégiens trouvent cette chanson trop chanmé sa mère (on parle encore comme ça au collège aujourd’hui ?) sans savoir que c’est ce pouilleux de Cabrel qui l’a écrite, cette chanson chanmé sa mère) : « Elle a fait de ma vie des cocottes en papier ». Et là, vide intersidéral dans mes yeux. Vous ne savez pas ce qu’est le vide intersidéral dans les yeux ? Imaginez que vous expliquez à votre mère comment se servir de Facebook. C’est bon, vous voyez ce qu’est ce vide ? Bon, ben j’ai eu le même quand j’ai réfléchi  au sens de la phrase et je me suis dit que ça devait vachement lui faire plaisir les cocottes en papier quand il était gamin pour que cette fille-là en fasse sa vie. Je veux dire, même quand le taux de bibouterie dans mon sang atteint son paroxysme et que je regarde Fly dormir paisiblement le soir de nos retrouvailles, je ne me dis pas qu’elle a fait de ma vie des cocottes en papier. C'est dire que Francis est carrément dans un autre registre. 
- J’ai cru que je ne retrouverai jamais ce passage, mais après avoir fait toute la discographie (ou presque) sur Deezer, j’ai l’ai enfin. Attention, c’est du grand, du très grand : « Finis les matins paupières en panne, lourdes comme des bouteilles de butane ». Il a fait un pari avec ses potes pour placer cette phrase, c’est pas possible autrement ?! Ou alors, ou alors c’est la marque des grands artistes que de placer « bouteille de butane » dans une chanson d’amour. Si vous n’avez pas reconnu que c’est extrait de Sarbacane, honte à vous. Et Shane sur Cass’ (private joke inside) 
- La chanson préférée de Fly, Octobre et son magnifique « Je t’offrirai des fleurs et des nappes en couleur pour ne pas qu’Octobre nous prenne ». Merci pour les fleurs. Tu peux garder les nappes. Non, mais ça se fait encore d’offrir des nappes de couleur pour draguer ? Non, parce que du coup, moi, pour la St Valentin, j’arrête de chercher le cadeau über symbolique et je file lui acheter une nappe. 
- Puis, Francis, il en a eu marre d’écrire des chansons d’amour, alors il s’est mis à faire dans le « je dénonce les travers de la société ». Du coup  il balance grave « Vous, vous êtes et nous, nous sommes des hommes pareils » et moi je me suis dit que finalement, c’était mieux quand il écrivait qu’il venait du ciel et que les étoiles entre elles ne parlaient que de ça. 

Malgré tout, Francis restera Francis. Et je continuerai à le chanter dans ma voiture et sous la douche. Et comme j’ai écouté toutes les chansons que j’ai citées ici (pour du vrai tavu) je me suis dit que ça serait bien que vous en ayez un peu aussi. Encore, et encore. 



3 févr. 2012

Quand vivre loin l'un(e) de l'autre c'est le bonheur (ou pas)

On fait des trucs incroyables aujourd’hui avec l’Internet. Sérieusement. On peut acheter sa nourriture, ses habits et peut-être qu’un jour on pourra commander son pain. A une époque (pas si lointaine) on pouvait même regarder des séries venues tout droit de l’Amérique. C’était vraiment chouette. 
L’internet c’est tellement bien qu’en plus de pouvoir s’habiller, on peut aussi trouver chaussure à son pied (comprendre des gens plus que über bien). Bon, l’inconvénient avec ce genre de sites pour célibataires exigeants (chaque fois que je vois la pub, je me demande bien qui n’est pas exigeant, franchement ?!) c’est que la chaussure en question habite plus loin que prévu. Fly et ma petite personne connaissons bien le problème, puisque nous vivons à 1 000km l’une de l’autre. Et si ça nous emmerde la plupart du temps (tout le temps, quoi), à d’autres occasions, il faut bien avouer que ça nous arrange aussi. 
Voici quelques avantages (liste exhaustive) de la RLD (Relation Longue Distance, pour les intimes) ou LDR (Long Distance Relationship, pour les anglophones) 
- L’avantage évident : quand on est malade. Si on ne peut pas se plaindre et obtenir des câlins guérisseurs, on est quand même bien content quand la maladie de la gastro s’empare de notre corps. Aussi, pas de gêne à avoir lorsqu’il s’agit de rendre visite au majestueux trône 15 fois dans la nuit. 
- L’avantage pratique : être en couple demande des efforts quotidiens et s’habiller correctement pour plaire à l’autre n’est plus une obligation quand la dite autre se trouve à 6 heures de train. On peut alors se laisser aller à quelques écarts vestimentaires, et Fly peut alors en profiter pour mettre son pull avec une tête de loup dessus. (en vrai, elle n’a pas de pull à tête de loup, parce que je me bats quotidiennement pour lui faire admettre que c’est über moche) 
- L’avantage gros dégueulasse : je vous l’ai dit, en couple, on n’a pas fini de faire des efforts, mais parfois c’est quand même barbant de ne pas pouvoir retourner à l’état de nature. En RLD, finies les scrupules : ce weekend le gant de toilette restera sec et les poils feront leur vie de poils !
- L’avantage mauvais goût (sous la pression de Fly) : y’a toujours des séries qu’on n’ose pas dire aimer regarder. Moi, je m’en fous, je regarde que des trucs de qualité, mais ça arrange bien Fly d’être seule le lundi soir pour pouvoir regarder Joséphine, ange gardien ou pire, Camping Paradis. 
- L’avantage capillaire : si par malheur (parce qu’entendons nous bien, ceci est un vrai malheur) le coiffeur rate la coupe de cheveux, il reste 3 semaines pour essayer de cacher la misère. 
- L’avantage alimentaire : on est bien d’accord, faire à manger pour deux c’est un peu fastidieux, surtout si on doit prendre en compte les allergies et autres « oh non, j’aime pas ça ». Là, plus besoin de se soucier des goûts des autres, on peut, au contraire, s’envoyer sur les aliments les plus controversés, comme la soupe. (Non, mais quelle idée !)

Imaginez maintenant le bonheur de Fly, quand le lundi soir, après une dure journée de labeur, elle peut s’enrouler dans la couverture polaire couleur rose pastel avec une soupe à l’ail, son pull avec la tête de loup sur le dos, le cheveu hirsute à regarder Joséphine ! Ça donne envie, hein ? 

Bon, quand même, ne nous voilons pas la face. Tous ces avantages ne sont là que pour faire illusion. Une sorte de petit jeu pour faire passer le temps. Parce qu’au bout des 3 semaines, je suis bien contente de la retrouver la Fly. Tant pis si elle n’a pas les jambes lisses ! 

31 janv. 2012

Bus, mèches adolescentes et lunettes 3D.

Depuis que je suis en stage, je prends le bus tous les jours. Je sais, c’est terrible et ça ne me ressemble pas, moi qui suis si subversive comme fille (private joke inside). Mais voilà, y’a des trucs contre lesquels on ne peut pas lutter, et en l’occurrence, je ne peux pas lutter contre le fait de prendre le bus. 
Je pourrai mettre de la musique dans mes oreilles et faire comme si je n’étais pas au courant qu’il y avait de la vie autour de moi, mais comme une fois sur deux je pars en courant de chez moi (l’Usain Bolt style) je suis à mille lieues d’avoir le temps de prendre mes écouteurs. Je suis donc condamnée (oui, oui, condamnée) à écouter ce qui se passe dans le bus. 
Le matin, j’ai un peu de chance, parce que généralement, tout le monde dort encore, alors c’est calme. Sauf quand y’a ce charmant jeune homme aux lunettes 3D. Le charmant jeune homme aux lunettes 3D est comme son nom l’indique un jeune homme qui porte des lunettes 3D à longueur de journée. Je l’ai croisé deux fois de suite, deux fois de suite il avait les lunettes sur le nez. On (du moins je) aurait pu penser que ce jeune homme a confondu avec ses lunettes de soleil, parce que c’était en pleine après-midi, mais cette théorie s’est vue réfuter quand il les avait sur le nez le matin à 7h30. Bon, le fait qu’il ait des lunettes sur le nez n’a rien à voir avec le calme dans le bus ; si il se contentait de mettre des 3D, ça serait drôle et puis c’est tout. Mais il ne se contente pas que de ça, malheureusement. Il fait des allers-retours au milieu du bus, quand il ne pousse pas des petits bruits chaque fois qu’une personne descend du bus. Quand j’ai compris que ce jeune homme ne me voudrait rien de mal et que c’était peut-être pas sa faute s’il était comme ça, j’ai arrêté d’avoir peur. 
Puis lundi je l’ai recroisé. Il n’avait plus ses lunettes et était terriblement calme. Je me suis inquiétée.
Lundi, c’est aussi le jour où j’ai pris le bus au moment de la sortie du lycée. Je dois vous avouer que j’ai eu un peu peur quand j’ai vu toutes ces mèches envahir le bus. Mais j’ai repris mes esprits, mon souffle et j’ai prié pour que ça se passe le plus vite possible. Bon, entre deux prières j’ai quand même pris le temps d’écouter un peu les conversations. C’était plutôt marrant. Ça m’a détendue. 
Le gars juste à côté de moi disait à son copain qu’il avait oublié de dire à sa copine qu’il était sorti des cours. Visiblement, la dite copine avait envoyé un sms pour lui remonter les bretelles. Le copain, tout gêné essayait de trouver une excuse. Mais on est bien d’accord, hein, il n’avait pas d’excuse. C’est un goujat d’oublier sa copine comme ça. Point. 
De l’autre côté, à ma droite, y’avait un couple. La fille était grande, blonde, et plutôt jolie. Elle était avec un gars, barraqué type rugbyman, brun et plutôt moche (théorie selon laquelle y’en a toujours un plus moche que l’autre dans un couple se vérifie encore là). Puis d’un seul coup le gars se met à crier (je cite) « Non mais c’est bon, je descends là, m’a soulé, je rentre à pieds ». A ce moment-là, moi, j’écoutais encore ce que l’autre allait trouver pour baratiner sa copine de son horrible faux pas, du coup j’ai un peu raté le début de pourquoi il criait qu’il voulait descendre du bus. Ni une, ni deux, j’abandonne le goujat pour comprendre pourquoi le jeune rugbyman descend effectivement à l’arrêt qui n’est pas le sien. Juste après que son copain est descendu (si y’en a qui doutent de la bonne utilisation de « est » après « après que », ne doutez pas, j’ai raison) la grande blonde (elle avait effectivement des chaussures noires) regarde son portable et s’aperçoit que son copain s’est mis en colère parce qu’il avait lu un message d’un autre gars. Et là, tu te dis, la fille, soit elle est pas maline de flirter avec d’autres gars devant son copain, soit elle a effectivement pas dragué le gars qui envoie des sms (ce qu’elle semblait vouloir expliquer à son copain en colère). Moi, je penche pour un mélange des deux, aux vues de sa réaction post descente énervée de son feu petit copain. 
Après cet incident diplomatique, j’en ai eu marre. J’ai commencé à avoir des bouffées de chaleur et des vertiges. Je suis descendue un arrêt avant le mien. 
2 jours après y’a une femme qui raconte sa vie autéléphone et qui rassure son « cœur » en lui disant : « ta chérie elle se laisse pas faire […] je serai porté plainte ». 

Je vous écris ce billet alors que je suis dans le train pour Lille. Encore 2h30 (3h30 de faites déjà). Je crois que niveau transports en commun j’ai eu mon quota cette semaine. 
Vivement que je puisse reprendre ma voiture. Au moins je pourrai chanter sans que personne ne me regarde bizarrement. 

25 janv. 2012

L'histoire du régime le plus long de toute la vie.

Dieu bénisse les discussions entre collègues !!

Lundi matin dernier, j’ai eu la chance d’assister à une discussion entre collègues. Quand on attend dans la salle d’attente et que les magazines dispo sur la petite table basse datent de 1999, on a que ça à faire, de tendre l’oreille.
En gros, la discussion tournait autour du sempiternel sujet préféré des femmes après celui des chaussures : le régime. Rassure toi, même si ton sujet préféré n’est pas « les chaussures », tu es bienvenue sur ce blog.
Les dames n’étaient pas de prim’jeunesse et n’avaient pas la courbe d’IMC qui devait atteindre « la zone Morbide » ! Petit rappel : l’IMC (Indice de Masse Corporel) est une sorte de calcul qui permet d’évaluer ta corpulence et surtout l’une des seule façon d’appliquer les cours de maths qu’on a tous pu avoir dans notre jeunesse (sauf si t’es prof de maths). Ouais, faut un peu faire des opérations pour calculer ton IMC : ton poids divisé par ta taille au carré. Il va s’en dire que je laisse à chacun la liberté de fiabilité d’un tel calcul. Bref. Pour simplifier si t’es trop gros, t’arrive dans la Zone morbide.
Ca fait peur « la zone Morbide » : on a l’impression de tourner dans un B-movies Italien. Mais j’avoue que cette appellation a son petit effet « choc » et quand j’en suis sortie moi-même, j’étais plus ou moins soulagée !!
(je reviendrai sur ce sujet plus tard).

Donc le discours des dames : (c’est pas mot pour mot hein !)
- Dame 1 : Faut absolument que je fasse régime, parce que depuis les fêtes bonjour ! Regarde ça (« touchage très distingué » du ventre pour mettre en avant l’augmentation de sa « brioche »).
- Dame 2 : M’en parle pas, c’est pareil pour moi ! Pourtant, j’comprends pas j’mange quasi pas. Une soupe le soir à peine et l’midi, j’ai pas le temps de manger avec tout le boulot ! Ca doit venir de mon métabolisme.
- Dame 1 : Tu sais moi déjà le problème, c’est que j’ai des gros os, ça c’est un fait indéniable !
- Dame 2 : j’comprends.
- Dame 1 : mais là pour le mariage, j’vais faire attention !

Intervention d’une troisième protagoniste : « j’ai ramené du cake pour le café ! »

- Dame 1 et 2 : rhoo t’es un ange, on disait justement qu’on avait une envie d’un pti bout d’sucré !!

Si les smileys étaient politiquement corrects dans un écrit, je pense que celui représentant un gros œil et un petit œil, tomberait à point nommé, à ce moment précis !

Mon avis personnel sur la question : N’y aurait-il pas mesdames, un peu de mauvaise foi de votre part !? Après, je suis peut-être mauvaise langue (je pourrais faire ici une allusion coquine mais je ne la fais pas) car après elles ont peut-être vraiment des gros os et/ou le cake a été élaboré à partir d’une recette light !
Non, mais c’est vrai quoi, selon les dires de la Dame 2, on a l’impression qu’elle n’a pas mangé depuis 1975. J’ai bien eu envie de me lever et de lui dire « les mensonges, c’est le mal ! Tu serais pas très épaisse si tel était le cas ».
Je ne remets pas du tout en question le fait qu’elle mange une soupe le soir, mais plutôt que l’accompagnement de la soupe avec des croûtons à l’ail/fromage/nature et 100gr de gruyère râpé dedans, c’est pas light du tout madame ! Faut rester logique.
Une fois sortie de mon rendez-vous, je me suis fait la réflexion que les gens auraient vraiment besoin de mon aide sur le sujet. Je suis le Nouveau Dukan ! (oui, je m’autoproclame, c’est plus rapide). Je vous donnerai mes conseils pour « bien maigrir et rester bien dans sa vie » toutes les semaines.
Je finirai en piquant les mots de Kiss, « la meilleure façon de maigrir, Mesdames, c’est encore de se faire vomir ».

21 janv. 2012

Arte ou la pauvre vie d'un ours polaire

Il fut un temps où j’étais en master Recherche Civilisations Contemporaines et Comparées, spécialité du Monde Anglophone. Ça en jette, hein ? Vous n’êtes pas les seuls, chaque fois que j’ai pris le temps de donner le nom complet de mon master (pour me la jouer intello, un peu) j’ai vu la flamme de l’admiration dans les yeux de mes interlocuteurs. La deuxième année, quand je leur disais que je faisais mon mémoire sur la politique étrangère de Bush 43 (et pas 41, c’est important d’être précis) au Moyen-Orient, c’était un peu Hiroshima dans leur tête, genre ils comprenaient un mot sur deux et donc, je gagnais en superbe. Généralement, je me gardais bien de leur dire que j’avais 3 heures de cours par semaine (véridique) et que je passais le plus clair de mon temps devant les émissions débiles que la télévision peut proposer en début de journée (et que  j’ai eu 1 à mon mémoire). Parce que, si vous pensez que la télévision vous propose de la merde en soirée, sachez que c’est pire en journée. Le matin, ça passe encore parce qu’il y a Les Maternelles, et aussi bizarre que ça puisse paraître, j’adore Les Maternelles ; je ne vous cache pas qu’à cette époque j’étais incollable sur la matière du biberon à acheter et sur la jalousie maladivement compulsive des ainés quand ils voient apparaître leur petit frère ou sœur. Moi, par exemple, je voulais que ma sœur « retourne de là où elle était venue », mais là n’est pas le sujet. 
Donc, l’après-midi, généralement, je faisais ma digestion devant les reportages animaliers d’Arte, juste avant la sieste. J’ai appris beaucoup de choses, faut pas croire. J’ai appris par exemple que les fourmis mangent leurs ailes pour les protéines après la reproduction, j’ai appris que les girafes ont un coup de sabot à faire pâlir un mort. 
Et puis un jour, j’ai suivi l’épopée sexo-reproductive d’un ours polaire. Et j’ai appris que les ours polaires ont un petit os dans leur pénis. 
La banquise est grande et donc, on ne rencontre pas tous les jours sa promise. Il faut même parfois des mois et des mois, voire des années pour tomber sur une femelle prête à s’accoupler. Aussi, il va s’en dire que les ours, généralement, ils n’ont droit qu’à une seule chance. Oui, c’est horrible. Quoique, parfois ça vaut mieux. 
Moi, l’ours que je suivais de près (si j’avais pu, j’aurais voté pour qu’il reste encore sur la banquise) était jeune et fougueux. On sentait bien qu’il avait envie que ce premier coup soit vraiment le coup de sa vie. Après de longs mois passés à errer la banquise, il entendit au loin les cris d’une femelle. Guidé par sa soif sexuelle et les cris de la belle oursonne, l’ours brava tous les dangers pour s’offrir à la femelle qui l’appelait. 
Enfin, il la trouva et enfin il lui montra qu’il était un homme. Un vrai. Un fort. Ouais, sauf que l’ours fort qu’il prétendait être était en fait qu’un petit ourson encore tout frêle. Le petit os dans son pénis ne supporta pas les coups de reins de trop fort et céda sous la pression. Petit ours repartit, la queue entre les jambes, râlant de douleur. 
Je me suis dit que quand même fallait être couillon pour rater le coup de sa vie, parce que là, c’est sûr, petit ourson n’aura certainement plus l’occasion de se reproduire un jour. 
Quand j’ai raconté ça à Fly, elle a failli pleurer. Quand Fly a raconté ça à GVF, elle a pleuré et en a fait ce superbe dessin. Comme quoi, la création ne nait que dans la douleur !  



12 janv. 2012

Avis de recherche: FILLE pour monter une équipe de Bike Polo.


Bon, comme ça fait un peu deux ans que je souhaite me lancer (genre j’envisage de faire un truc trop interdit), mais que je laisse tomber l’idée comme un soufflet au bout d’un moment. Je me dis que la période de la nouvelle année, c’est la bonne pour sauter le cap, passer le pas, se jeter à l’eau, bref vous l’aurez compris « avoir les couilles de »…(attention suspence)….
Chercher des meufs pour monter une équipe de Bike Polo Féminine sur Lille et sa métropole (ouais, parce que nous on a une métropole).
Ok ok !! Je vois les petits doigts se lever dans la salle et le vide intersidéral envahir vos pupilles !!
Le Bike Polo !! WTF ???
ð Réponse de la connasse : ben du polo à vélo, tiens !

ð Réponse de Fly :
On remplace les chevaux contre des vélos.
On troque les belles (ou moins belles) pelouses des terrains contre le bon vieux bitume de votre hyper-préféré, ou si la ville est sympa sur un terrain de sport en béton.
On remplace le maillet (la canne)traditionnel contre un maillet Do It Yourself style : un bâton de ski, une ou deux vis, un point de colle et un bout de tuyaux en PVC et le tour est joué.
Le matos nécessaire : Un vélo qui va bien est un plus. En single speed, je vous ai déjà expliqué ce que c’était mais pour les têtes de linotte, je répète : une seule vitesse. Ou un vélo fixe gear, un vélo sans frein à pignon fixe.
Des protections, il va de soi.
4 plots de signalisation (ou autre) feront office de but.
Une balle et « 3,2,1…POLO !! ».

ð Le but : marquer des buts ! (quel scoop !)
2 équipes de 3 joueurs (et bientôt « joueuses » sur Lille, je le sens), s’affrontent sur le terrain. Pas le droit de poser le pied par terre sous peine de pénalité, le contact MODERE est toléré, mais le fairplay est de mise dans ce sport et en cas de contact physique trop intempestif, les joueurs peuvent « aller frapper la cloche » (= forme de pénalité) volontairement. Un joueur va défendre le but, il n’y a pas de « gardien de but » fixe.

CA FAIT KIFFER SA RACE, CA POUTRE, CA ENVOIE DU BOIS, CA FAIT DES BISOUS!!

Mais le Bike Polo c’est plus que ça, c’est aussi un état d’esprit, un style particulier et le plaisir de pratiquer un sport urbain collectif (je trouve que cette phrase fait très propagande mais des fois, faut dire les choses comme elles sont et puis c’est tout !).
Pour vous faire un idée du truc, je vous invite à mater le site du Bike Polo de Grenoble qui est très bien fait !

Une petite vidéo du tournoi féminin de BP ? Y’a qu’à demander : c'est ICI !

Vous pouvez demander Fly si vous êtes intéressées. Bon comme j’ai pas encore le don d’ubiquité (ce que je trouve scandaleux entre nous), c’est réservé aux filles du Nord hein !! Comme l’internet est une invention formidable qui rapproche les gens, si vous avez des amies par chez moi, faites tourner l’info !! (trop choupi !!)
Pour se faire y’à une petite icône avec un enveloppe mail en haut de la page vous appuyez dessus et hop ça m’envoie un mail (c’est kiss qui a fait ça, elle est trop forte hein!).

Erratum: On a eu un souci de mise en page qui nous a tout fait recommencer. Donc, vous devez aussi remettre vos commentaires ! 

11 janv. 2012

Le jour où est j'ai raté mes études

J’ai raté mes études. Enfin, j’ai raté mon orientation. 
J’avais 16 ans que je voulais déjà faire du journalisme. Puis j’ai oublié l’idée (parce que parfois je suis un gros boulet et j’oublie mes bonnes idées) et je me suis dit qu’être prof, ça pourrait être bien. Après tout. Alors, je suis partie en Licence d’Anglais, avec le doux espoir que ça me servirait à quelque chose un jour. Concrètement, ça m’a servi à rouler comme une dingue sur les pavés amstellodamois. Entre nous, faire des dérapages incontrôlés avec mon vélo à rétropédalage, c’était un peu la grande vie. 
Puis l’idée de faire du journalisme est revenue. Alors j’ai passé les concours en fonction. Mais comme je suis une petite conne de prétentieuse, j’ai pensé que mon talent suffirait à faire la différence au milieu de milliers d’étudiants qui, eux, avaient bossé comme des crevards. J’ai raté les concours et je me suis réorientée. Et moi voilà, assise toute la journée durant devant un ordinateur à inscrire des étudiants sur une plateforme de formation à distance. 
Parfois, je me dis que j’aurais été plus heureuse (genre là je suis über malheureuse) avec un CAP Boulangerie. Ou coiffure. 
J’aurais vendu des petits pains au chocolat et j’aurais inventé un gâteau à la frangipane, mon fruit préféré. Revoir la frangipane (fruit de janvier, je le rappelle) sur les étals de ma boulangerie m’a rendue plutôt jouasse. C’est que la pâtissière fait une frangipane à se damner ! 
Sinon, si j’avais fait un CAP Coiffure, je me serais spécialisée dans la coupe pour garçon. Je me suis longtemps entrainée sur mon petit cousin. J’étais franchement pas mauvaise.
Que ça soit en boulangerie ou en coiffure, je pense que j’aurais pu faire une grande carrière, si je n’avais pas été aussi intelligente au collège. 
Ouais, je pense que je me serais vachement plus amusée qu’en ce moment. Parce que c’est marrant deux minutes d’écrire des billets de blog entre deux inscriptions et trois traductions, mais je me dis que quand même éthiquement parlant, ça craint peut-être un peu du boudin… 
Puis quand j’entends ma voisine de gauche raccrocher en disant « A tchao… » (comme PPD dans les Guignols), je me dis que j’ai le droit de décrocher une demie journée de mon travail initial, pour préjudice moral.  

7 janv. 2012

Mes parents sans qui je ne serai pas là aujourd'hui

Un jour que j'avais cours le samedi matin (parce que oui, j’ai cours le samedi cette année), il a fallu qu’on travaille sur des mémoires qui avaient été rédigés les années précédentes, histoire qu’on ait une idée un peu plus concrète de ce qui nous est demandé. (cette phrase est longue, hein ?) 
Moi, j’ai eu le droit à un mémoire sur l’analyse du travail des enseignants en milieu carcéral. Parfois, le hasard se fout de ma gueule, mais c’est pas le plus important. Et alors que je regardais un peu comment il était construit, je suis tombée sur la page Remerciements. Paraît qu’il en faut une. Là, la fille elle remerciait son directeur de mémoire. Elle remerciait aussi les autres profs du master et les enseignants qui ont bien voulu qu’elle les observe pour son étude. Tout ce qui y’a de plus conventionnel. Puis, à la toute fin de la page, elle a remercié sa famille et son fils, Sandro. Déjà, Sandro, je trouve que c’est bizarre comme prénom, mais bon, c’est pas le plus important. Le plus important c’est que je me suis demandé ce que Sandro faisait dans l’histoire. Peut-être a-t-il été sage pendant que Maman rédigeait ses pages. Mais je vois pas d’autres trucs. Parce que je doute que Sandro, peu importe son âge, il aurait pu l’aider ou la soutenir. 
Alors, forcément je me suis imaginée, moi aussi, à devoir écrire mes remerciements. 
Je pense que je remercierai les jurys des concours de journalisme qui n’ont pas voulu de moi dans leur promo et qui, par extension, m’ont poussée à me réorienter et donc à m’inscrire dans ce master. 
Je remercierai également mon université, qui m’aura permis de vivre cette folle aventure. Ça fait juste la 7ème année que je squatte ses halls et personne n’a encore pensé à me virer. Incroyable. 
Ma directrice de mémoire, qui m’aura empêcher d’avoir une vie sociale épanouie et parce qu’il faut bien être conventionnelle aussi parfois. 
Mes parents sans qui je ne serai pas là aujourd’hui. D’une logique sans faille. Mais c’est aussi toujours important d’être explicite. Ça permet de lever toutes les ambigüités qu’il peut y avoir. C’est important. 
Et enfin, à l’instar de Claire (Claire, c’est la fille qui a écrit le mémoire que j’ai lu ce matin)(ouais, aujourd’hui j’ai décidé de faire des phrases compliquées) qui remercie Sandro, je pense remercier Fly qui m’a donné des bouillons d’ardeur quand bien même je faisais des crises d’hystérie à 3 heures du matin. 

Parfois j’aimerais bien pouvoir sortir un peu des conventions, mais paraît que ça se fait pas trop pour la rédaction d’un mémoire. Tant pis.  

5 janv. 2012

Je tamponne, tu tamponnes, il tamponne, on s'en tamponne!!

Comme le temps est un peu capricieux pour que je puisse emmener Kiss sur les routes de France et de Navarre, il faut bien trouver de quoi occuper son temps. Je suis du genre à n'avoir besoin que de 2 ou 3 bouts de ficelle pour m'amuser et pas voir le temps passer, un peu comme la dame rencontrée sur la Route de Millau qui affirmait que 2 tranches de pain et une noisette de beurre, faisait d'elle la plus heureuse des femmes (misère!).
Alors, que j'étais chez moi à chercher quelque chose à mesurer avec mon double décimètre à la main (ça c'est l'effet IKEA, tu te balades dans le magasin, tu te munis d'un petit crayon de bois et d'un mètre en papier et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, tu te transformes en "mesureur-professionnel"... je me souviens très bien avoir déjà mesuré la circonférence de la tête de Gary (mon copain qui boit très vite les bières)!!
Donc j'étais chez moi et je faisais la taille de mes objets en faisant des petits traits sur mon mur. (Si vous vous demandez pourquoi, je faisais pareille chose, c'est juste pour faire la comparaison de mes objets entre eux pardi!!).
Je me suis trompée à un moment, j'ai fait un trait là où il fallait pas. Don't panique, j'ai un moyen magique qui rectifie les erreurs: La GOMME.

Et de fils en aiguille, petit à petit, je suis venue à faire un coup de crayon sur ma gomme puis 2 puis 3 ... et j'ai vu mon cutter sur la table et PAF, j'ai eu une idée: si je faisais un tampon!!

Voilà, les résultats, j'espère que ça va plaire à Kiss.




Ca c'est moi le soir, quand je prends mon poste de vigile!! Kiss adore quand je mets mon uniforme de vigile. Oo

Là, c'est un petit monstre qui fait pas vraiment peur!! (j'ai d'ailleurs un peu le même problème que lui).

Ceci est une demoiselle Japonaise en tenue traditionnelle, pas une Geisha, hein!!
Je vais pas lui faire un truc de fille de joie!

Si vous voulez me dire qu'ils sont beaux, vous pouvez me laisser un commentaire.^^

2 janv. 2012

Le knitting art, on aime bien!!

Avec Kiss on aime bien la laine, parce que c'est beau et c'est chaud.
On a trouvé ce lien et c'est plutôt des chouettes trucs, alors on vous les montre:
(en plus, Kiss connait un gars qui connait un gars qui connait la créatrice...c'est une fille de confiance!! ;)

http://fr.dawanda.com/shop/popolover

Le knitting-art, on vous en parle dans un article à venir.

Fly

Nos bonnes résolutions à vous

Ça fait 22h40 qu’on est en 2012 et sont apparus sur Facebook principalement (parce que Facebook c’est un peu the place to be pour les ras du bulbe romantiques plein de bons sentiments et tout le monde sait qu’on ne peut pas passer sa vie à n’avoir que de bons sentiments) tous les plus beaux messages de la nouvelle année. Puis y’a eu les bonnes résolutions aussi. Alors, y’avait le plus lyrique qui déclarait à sa moitié (oui, le lyrique n’a pas un copain ou une copine, il a une moitié) « ma résolution porte ton nom » (comme si on n’avait pas reconnu Jennifer) et puis les plus pragmatiques genre « cette année, je décide de vivre » (comme si le passage d’une année à l’autre allait tout changer) ou encore « cette année je vais à la piscine tous les jours » (non mais franchement !).
Nous, avec Fly, on a décidé de ne pas prendre de bonnes résolutions, parce qu’on sait que malgré toute la bonne volonté qui nous incarne, on les tiendra pas. Mais par contre, on n’a plein d’idée de bonnes résolutions pour les autres !

- Résolution numéro 1 : que la Française des Jeux fasse gagner Kiss and Fly (oui on parle de nous à la troisième personne maintenant) ou des gens tout aussi méritant, s’il en existe. Non, mais c’est vrai quoi, ce sont toujours les petits vieux qui remportent le jackpot, comme si à 80 ans on avait besoin d’argent. Ou alors ! Ou alors c’est un coup monté par l’état : il fait gagner les petits vieux parce qu’il sait qu’ils mourront bientôt et que donc l’argent lui reviendra. On crie au scandaleux complot !
- Résolution numéro 2 : que les chauffeurs de bus soient un peu plus rigoureux dans leur travail. Non parce que courir tel Usain Bolt un matin (limite tu fais le V de la victoire avec les bras tellement tu es content d’avoir eu ton bus) et devoir attendre 15 minutes (alors que tu es partie à la même heure !) le lendemain matin c’est à se demander si on vit dans le même espace temps. Si en plus, on ajoute à ça des freinages brusques qui te font te vautrer comme un connard sur ton voisin de gauche alors que tu avais encore les yeux collés de sommeil, c’est le bouquet, Carole !
- Résolution numéro 3 : que les grands-mères promettent de ne plus se teindre les cheveux en violet. Ça fait peur à Fly ! Au passage, si quelqu’un pouvait se dévouer et leur dire que c’est moche, ça arrangerait tout le monde. Merci.
- Résolution numéro 4 : que les fabricants des dévidoirs de papier toilette se mettent d’accord avec les fabricants du dit papier (devenu écologiques en quelques années) parce que la norme de papier recyclé impose des rouleaux de papier plus gros que les dévidoirs et que tu retrouves à faire tourner à la main le rouleau et tu récupères petite feuille par petite feuille. Au final, comme t’en as marre de t’essuyer avec trois pauvres feuilles, tu laisses le rouleaux sur la chasse d’eau. Le dévidoir, lui, tombe en désuétude. Soit ils font des rouleaux plus petits, soit des dévidoirs plus larges. Mais il faut faire quelque chose !
- Résolution numéro 5 : qu’on arrête d’élire des petits.
- Résolution numéro 6 : que Monsieur Kinder mette que des Kinder Surprise dans son calendrier de l’avent, ça nous évitera de manger TOUT le calendrier le 2 décembre.
- Résolution numéro 7 : que le pâtissier arrête de nous servir cette espèce de pâte feuilletée, un bol de frangipane et une fève à l’intérieur nous convient parfaitement, que Diable !
- Résolution numéro 8 : et que son ami le boulanger arrête de faire la feignasse et nous fasse cette dernière baguette manquante, parce qu’on en a marre d’entendre la vendeuse nous dire « ha ben ça alors, je viens juste de vendre la dernière… ».
- Résolution numéro 9 : que mon ordinateur fasse comme tous les autres ordinateurs, qu’il se connecte au réseau hotspots Wifi, c’est quand même pas compliqué branleur !!
- Résolution numéro 10 : que les gens arrêtent de se sentir investis d’une mission écologique car quand tu fais tomber ta pelure de clémentine t’as l’impression de commettre un crime contre l’humanité. En plus, les clémentines c’est biodégradable, connard !
- Résolution numéro 11 : que les affaires qui squattent allégrement mon appartement se rangent une bonne fois pour toute à la même place et qu’elles arrêtent d’avoir une vie indépendante où elles décident elles-même de l’endroit où se mettre. J’ai pas que ça à faire de passer 10 minutes de mon précieux temps à les chercher.
- Résolution numéro 12 : que les dames qui nous servent de mère pensent à mettre une option « bras amovible ». Parce qu’y’a toujours un bras que t’aimerais bien enlever pour faire un câlin tranquillement.

Bonne année, Kiss&Fly.