17 sept. 2012

La flûte, c'est la fête!

On va pas passer notre temps à s'excuser: oui, c'est vrai pendant un bon moment on vous a laissé tout seuls! Mais c'est la vie, les pti chats!

On revient aujourd'hui pour vous faire part de notre nouvelle passion: la flûte à bec!
Oui, hier nous étions décontractées sur l'esplanade du Centre Pompidou à écouter un groupe de "jazzmen" quand l'idée nous a traversé l'esprit.
Pourquoi ne pas monter notre propre "Girls band"???

La réponse fût unanime et évidente: on ne sait pas jouer d'instruments! (moi Fly j'ai pourtant casser les oreilles de mes proches pendant 12 ans avec mon violon).
Le seul instrument qui nous unissait toutes les 3 (Kiss, Fly & Gary), c'est la Flûte à bec! Au tant mettre à profit toutes ses années de flûte au collège!

Nous avons donc organisé une réunion au sommet avec un ordre du jour chargé:

- Trouver un nom de groupe
- Choisir un répertoire et un style musical
- Elire celle qui tiendra le rôle de leader/manager du groupe!

Nous nous rendons en début d'après-midi à la première répétition!

PS: si vous connaissez des endroits branchés, intéressés par une prestation de qualité, et/ou motivés par les rythmes endiablés, contactez nous!

Bien à vous

Kiss & Fly

22 mai 2012

Ah si j'étais homosexuelle

Je me souviens, quand j’ai fait mon coming out à ma mère, je me suis mise à pleurer. J’ai ce petit côté dramaturge grecque qui me fait penser que si je pleure pour annoncer certaines nouvelles, ça passera mieux. Ex : une tête de dépitée quand j’ai dû annoncer mes 5 en physique en Seconde.
Du coup, là, je me suis dit que ça passerait mieux si je lui disais que j’étais amoureuse d’une fille et que cette déclaration, aussi bouleversante soit-elle fusse étouffée dans un sanglot. Et ça a marché. Bon, entre nous, je crois que si je n’avais pas pleuré, ça aurait marché aussi. Mais sur le coup, j’ai pas trop calculé.
Après, j’ai pas eu de gros coming out à faire. Une majorité de mes amies étant lesbienne. Puis, vint Noel et mon cousin qui me demanda “Comment ça va les amours ?” et moi de lui répondre “Bien mais c’est une fille” et lui de renchérir “Je sais”. Je me suis quand même dit que franchement il déconnait grave sa race de cousin, parce qu’il le savait avant moi et que quand même quoi, il aurait pu m’en glisser deux mots, histoire que je me retrouve pas à lire le blog de Zeste, en me disant, ah ben ouais, moi aussi j’aime bien les filles, finalement. Et j’ai toujours ce regret de me dire que j’aurais eu une carrière de latin lover au lycée, si je l’avais su avant.
Bref.
Après ça ou avant, je sais plus, il a fallu que je le dise à mes camarades de classe qui (je le sentais bien) devenez plus que des camarades de classe. Et je me suis dit que je pouvais discrétos glisser un “si je viens c’est avec ma copine” ça passerait comme une lettre à la poste (enfin, quand ce n’est pas Fly qui vous file l’adresse du destinataire) et c’est passé comme une lettre à la poste.
Généralement, je ne raconte pas au premier venu que mon copain s’appelle Fly, parce que je m’en fous que les gens sachent si je suis en couple ou pas et surtout avec qui. Moi, je sais qui traine dans mon lit et pourquoi et c’est bien suffisant. Je ne dis rien du tout, parce que j'ai pas envie de tomber dans le "mon amie" (pour faire genre je le dis sans le dire) et le "mon copain" qui sonne terriblement faux, mais qui sort quand même parfois.
Sauf qu’à jouer à ce petit jeu du “don’t ask, don’t tell” si bien connu de nos amis les Américains, je me fais prendre à mon propre jeu et qu’une de mes amie qui ne connait pas encore mon statut de tribade patentée a eu la brillante idée de m’offrir une boite de la parfaite célibataire.
Et qu’est-ce qu’on trouve dans cette boite : du chocolat (mangé en 1 semaine), des quizz qui nous disent qu’on a la pire personnalité des 3 personnalités proposées, des masques pour les cheveux (qui sont über efficaces au passage) et une photo d’homme en caleçon. Et oui.
Morale de l’histoire : si vous ne voulez pas vous retrouvez avec des photos d’hommes à moitié nus dans votre chambre, assumez bordel à culs !

13 mai 2012

Ma copine vit dans les années 90


L’âge des jeunes femmes ne se dit pas, surtout quand elles ont des yeux aussi renversants que Fly (j’anticipe, une éventuelle bourde de ma part, oui), mais sachez (pour ceux qui ne le sauraient pas) qu’elle est légèrement (vous sentez l’ironie ?) plus âgée que moi. Parfois ça se voit pas, quand elle tire la langue quand elle se concentre et s’applique à fabriquer ses tampons, ou quand elle met des « ^^ » à la fin de ses phrases et parfois ça se voit un peu plus. Vous ne me ferez pas dire qu’elle a une petite ride du lion, ou qu’elle met une crème hydratante tous les soirs ! (Bande de coquins)
Non, moi je le vois surtout à ses références culturelles. Vous voyez par exemple, mardi, dans un élan sportif inconsidéré, j’ai décidé d’aller tâter de la balle jaune avec une amie (comprenez que je suis allée faire du tennis, je précise au cas où), elle m’a pas dit « tu vas mettre une petite robe bien moulante à la Ana Ivanovic ?! » mais « tu as mis ta petite jupette comme Steffie Graf ». Alors bon, comme je ne suis pas inculte, je sais qui est Steffie Graf, ce qu’elle a gagné et surtout à quelle époque ça s’est passé : les années 90. Et là, je l’ai vécu comme une révélation : ma copine de Fly a des références qui datent des années 90 (voire 80). Je ne m’en étais jamais rendu compte mais, là c'est sûr, elle est restée coincée dans les années 90 : 
- elle propose des autocollants pioneer à chacun des concours qu’elle organise 
- elle était triste à la mort du gars des Beatie Boys 
- elle a failli me quitter (alors qu’on n’était pas encore ensemble) quand je lui ai dit que je ne connaissais pas Les Goonies (le film) 
- elle a pleuré à la fin de L’Étudiante 
- et elle danse comme elle peut sur du rap français (celui des années 90 donc)  

Ces années de néant vestimentaire, de séries AB production et de Reebok pump. 
A côté de ça, elle n'utilise que très rarement "lol" et elle s'émerveille devant les possibilités limitées de Paint. Et ça a son petit côté choupi. (j'anticipe encore une éventuelle bourde) 


1 mai 2012

Le collectif 1979-88, la course mythique.


LE COLLECTIF 1979-88

Le collectif est pluridisciplinaire. Le collectif touche pas mal en gravure manuelle et artisanale de gommes (si vous vous demandez c’est pour en faire des tampons).
Le collectif c’est également 2 nanas qui aux vues de la teneur de leur blog et des articles de grandes qualités qu’elles y rédigent, sont très certainement passées à côté d’une carrière de journalistes d’investigation.
Elles sont artistes, un peu modeuses, un peu coiffeuses, totalement hype mais pas trop et maîtrisent à merveille le second degré et l’autodérision. Mais sinon ce qu’elles font vraiment bien c’est de parler de sports street, d’activités street et de toucher aux petites choses de la vie.
Trouvant leur inspiration dans les paquets de chips mais étant contre l’huile de palme, elles se refusent d’acheter des Pringles.
Il leur fallait un moyen de locomotion à la hauteur de leurs personnalités atypiques. Elles ont bien pensé à un combi wolkwagen en premier lieu, mais n’ayant pas le permis ça allait moins bien. Y’avait bien le cheval mais c’est haut un canasson. Alors elles ont opté pour un bon vieux vélo. Leur côté « totalement hype » leur fait kiffer le fixie et tout le phénomène qui va avec. Elles ont déjà les cadres des vélos qu’elles voudraient convertir en supers bécanes. Ce qui leur fait défaut c’est le côté « pro de la mécanique du cycle » pour pouvoir le monter autrement qu’en single speed.
Pour l’instant, elles sont plus ce qu’on pourrait appeler un gaing de vélo en libre service : V’lille à Lille, Vélocéa à Vannes, vé’lib à Paris. Des cyclistes nationales quoi ! L’avantage avec ce genre de gaing, c’est qu’on est pas seules et que tous les jours notre nombre augmente. Munies de leur seule carte bleue, elles vont libres comme l’air jusqu’à la prochaine station.
Cependant, elles n’en resteront pas là. Elles ont déjà de fameux projets (théoriques) en tête. Le premier, celui qui leur tient le plus à cœur, c’est l’organisation d’une course mythique qui détrônera le surfait « Paris-Roubaix ». Le trajet ne comportera pas de pavés parce que les vibrations dans les bras ça va bien 5 minutes. Il ne fera pas non plus 238km parce que ça fait beaucoup tout de même.
Cette course qui deviendra très certainement mythique ne se tiendra pas en avril mais plutôt en octobre (gloire à Francis Cabrel) afin d’être sûr d’avoir les conditions météorologiques du Nord optimales.
Vous l’aurez compris le but étant de réunir tout le monde : sportifs de haut niveau, sportifs du dimanche ou mercredi soir, personnes à mobilité réduite, starlette de la mode, cet événement sera fait pour vous.

Découvrons ensemble les critères de cet incroyable déplacement.

Trajet : Lille – Dunkerque
Distance : 90 km et des pépètes
Temps estimé : pfff… on fait c’qu’on peut !
Equipements nécessaires : la moindre des choses c’est d’avoir un vélo tout de même. Ils peuvent être de toute nature mais les coquins qui voudront gruger le staff avec des vélos électriques se verront disqualifiés et chargés de la buvette.

Le staff fournira à tous les inscrits/participants un plan détaillé de la route à suivre mais prenez tout de même un GPS on ne sait jamais.

L’heure de début sera fixée ultérieurement mais ne comptez pas avant 10h, on est pas des machines.

Pour toute information merci d’attendre un peu, histoire qu’on organise tout ça. Ca sert à rien de nous assaillir de questions pour le moment. D’avance merci.

Par contre, si vous connaissez des mécano de cycles qui pourraient nous donner un coup de main (voire le faire tout seul) pour monter nos supers cadres en fixies, vous pouvez leur communiquer notre adresse mail.


Le collectif 1979-88


NB : Pour les coquins qui liront l’article et qui y trouveront une inspiration quelconque (genre : tiens si on organisait une course entre Lille et Dunkerque), sachez que cette idée est brevetée.^

26 avr. 2012

Ecris un mémoire, tu verras, c'est épanouissant !

Saute d’humeur. Irritabilité. Crise d’angoisse. Envies déraisonnées. Emotivité poussée à son paroxysme. Non, je ne suis pas enceinte, j’écris un mémoire.
Y’a 7 phases à l’écriture d’un mémoire.
- La première tu es tout feu tout flamme (j’utilise cette expression pour faire plaisir à Fly), ton sujet est le meilleur du monde et il est trop intéressant. Bon, tu stresses un peu parce que tu ne sais pas dans quoi tu te lances, mais justement, comme tu ne sais pas où tu mets les pieds, tu as encore un peu de flamme en toi. Un peu comme au début de la grossesse : t’as pas encore les nausées et tu penses, héroïquement, que tu ne les auras jamais (genre ça n’arrive qu’aux autres) et tu es contente d’annoncer à Martine qu’elle sera bientôt tata.
- La seconde, toujours dans le feu de l’action de la première, tu commences à te renseigner sur ton sujet, tu lis ce qui a été fait, tu te dis “Ah ouais, ça, ça peut trop me servir” ; tu lui as même trouvé un titre. Le stress est là, mais il reste encore dans son coin alors c’est sympa. Tu ne sais toujours pas où tu vas, mais tu y vas.
- La troisième, tu es perdue. Trop d’information, tue l’information. Comme la femme enceinte qui ne sait pas choisir le prénom de l’enfant, tu hésites trop. Et plus tu lis, moins tu comprends. Tu fais des trucs tu sais pas trop pourquoi, ni si ça va te servir, mais c’est pas grave. C’est justement à ce moment-là que tu dois rendre les premières pages. Tu vois la date se rapprocher à grands pas. Et là, tu as des accès de panique, au point que tu te mets à prier pour y arriver, genre “si j’y arrive, ça sera grâce à dieu !”
- La quatrième, tu la passes à pleurer. Tu sais pas pourquoi tu pleures, mais tu pleures. Tu as vu un bébé phoque avec un oeil et ça te rend triste. Tu as regardé le dernier Grey’s Anatomy et il est trop triste ? Tu pleures ! Ta copine te dit un truc trop mignon ? Bah, tu pleures aussi. Alors, bien entendu que t’essaies de te contrôler un peu, mais c’est les hormones. Et tout le monde sait qu’on peut pas lutter contre les hormones. Ton mémoire dans tout ça ? Bah, il est là, tu le regardes du coin de l’oeil de temps en temps, juste pour vérifier. En même temps, tu peux être sûre, que lui, c’est le seul qui ne te laissera pas tomber.
- La cinquième phase, tu as (presque) tout relativisé et tu ne pleures (presque) plus. Ton mémoire ne t’angoisse plus parce que tu sais plus ou moins où tu aimerais aller mais c’est pas pour autant que tu bosses plus. Non, maintenant tu aimerais simplement te reposer. L’époque où tu pouvais regarder Toute une histoire en semaine te manque. Tu attends les vacances avec impatience et te dit que tu t’y remettras bien après.
- La sixième phase, c’est le retour des vacances. Tu retrouves ta période tout feu, tout flamme.. Tu as oublié ton mal de dos, comme la femme enceinte a oublié ses nausées. Et quand ça va pas, tu prends ton mal en patience. En plus, il semblerait bien que tu sais où tu vas !
- La septième phase, le jour de la soutenance est arrivé. Ta tenue était prête depuis 3 semaines. C’est ton heure de gloire, peut-être la seule fois où tu seras applaudi(e) par un public autre que tes parents. En même temps, tu en as tellement marre de parler de ton mémoire, d’expliquer le contexte et la problématique, que tu finis par l’expulser, tant pis si c’est pas dans le bon sens. 


Je pense que je vais demander une caisse spéciale “étudiants qui écrivent un mémoire” à Carrefour.