28 déc. 2011

Le super frieg dibidiuh de la Noël de Kiss and Fly

Aujourd'hui c'est un jour spécial ! Kiss enfile sa plus belle chemise et rejoint Fly pour du vrai ! (fini le beurre et le fromage)
On va manger des Cheerios et du saumon; ouais les 2 ensemble ça va bien !
Pour fêter ça et parce que la Nativité c'est bon c'est déjà fait, on s'est dit qu'il fallait vous mettre à contribution.
Alors lancement du "super frieg dibidiuh de la Noël de Kiss and Fly". Le nom est compliqué mais le principe est über simple !
À compter de maintenant tout de suite et jusqu'au 7 janvier, vous devez pour participer, poster sur notre page Facebook la façon la plus originale de nous souhaiter une Bonne Année 2012.
Tout est permis: photo, poème pour les plus lyriques, récit vidéo, dessin (attention quand même Fly est un AS de Paint), réalisation de poterie.
Ne pouvant être les destinataires des bons vieux et les arbitres, nous avons trouvé une parade : la personne qui obtiendra le plus de "j'aime" ("like" pour les anglophones bilingues) qui gagnera.
Oui parce que M'sieur-Dame, il y a un mot !!
Un über lot d'ailleurs. Le/la gagnant(e) se verra remettra à son domicile et aux frais de la princesse une création "les baronnes navets" made in Fly.
Le lot sera envoyé dès le 8 janvier après la conférence de presse qui annoncera le/la gagnant(e).

Plus t'as de "j'aime" plus t'as de chance de tirer le pompon !

23 déc. 2011

Les habits d'aujourd'hui sont les ennemis de demain

Aujourd’hui, je me suis habillée comme hier. Bon, j’ai quand même changé ma culotte, parce que c’est important d’avoir une culotte propre. Je sais pas vous, mais moi, déjà avec une culotte propre je sens que j’ai plus confiance en moi. En même temps, je vous rassure, je ne mets jamais deux jours d’affilée une même culotte. Mais parait que ça se fait, chez certains. 
Je disais donc qu’aujourd’hui j’étais habillée comme hier, parce qu’aujourd’hui c’est mon dernier jour avant les vacances et que donc c’est déjà un peu les vacances.
Ça m’arrive de mettre mes habits plusieurs fois avant de les laver. Mais je ne les garde jamais plus d’une semaine et surtout je ne les mets jamais une semaine d’affilée. Parce que même si mon placard ne ressemble en rien au dressing d’Eva Longoria, il ne ressemble pas non plus à celui d’une pouilleuse de l’Ardèche. (comprendre que j'ai le choix dans la date)
 Mais visiblement, tout le monde n’a pas la chance d’avoir mon dressing, mais plutôt d’avoir celui de la pouilleuse ardéchoise. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Attendez, j’y arrive ! 
Donc, aujourd’hui c’est mon 9ème jour de stage. 1 jour perdu y’a 3 semaine. 3 la semaine dernière et 5 cette semaine. Et en 9 jours de stage, ma tutrice (qui est aussi ma prof) n’a jamais changé son pull. Alors, la chemise en dessous du pull change régulièrement (tous les deux jours je crois)(oui, j'ai assez de temps pour vérifier la fréquence de son changement de chemise. Je suis une feignasse, je choisis des stages où je n'ai pas à trop à bosser.) mais pas le pull. Une espèce de pull long et à la limite de l’informe, qui ne va pas du tout avec la chemise qu'elle met en dessous. 
Franchement et entre nous, je ne comprends pas cette démarche. Qui peut bien avoir envie de mettre 9 jours (presque d’affilée) le même pull ? Parce que même si on part du principe que cette femme est propre et qu’elle lave son pull régulièrement, elle n’a jamais envie d’en changer ? Je veux dire, qui a envie de s’habiller tous les jours de la semaine de la même manière ? Et son mari, il ne lui dit pas qu’il existe d’autres pulls que le sien ? 
Ce phénomène de « j’ai décidé de m’habiller tous les jours de la même manière » est assez répandu, je dois dire. Mon nom de code est loin d’être « victime de la mode » mais par respect (oui Madame, par respect !) pour les gens qui m’entourent je fais des efforts. J’essaie de varier les plaisirs visuels et de mettre des trucs cools. 
Bon, là je ne vais pas le faire avec ma prof/tutrice parce que y’a ma dernière année d’études (Oui oui j’ai de l’espoir, après celle-là j’arrête. J’irai vendre des châtaignes sur le marché s’il le faut mais je n’aurai plus de partiels à passer et de mémoire à rédiger) qui en jeu, alors je vais la jouer à la Beckham discrète, mais un jour je mènerai une enquête sur ce phénomène. Je vous le promets ! Voilà, si je dois faire une thèse, ça sera sur le mauvais goût vestimentaire de certains profs. 

En attendant, j’espère au moins qu'elle a changé sa culotte !

18 déc. 2011

Si à 7 ans, t'as pas eu de Jacques Anquetil t'as raté ta vie


Des fois, il est bon de commencer un article par un petit point météo. C'est important ! Donc ce matin, après l'ouverture instantanée de mes yeux, j'découvre ébahie (façon pub kinder) que la neige est arrivée. Je savais donc que ça allait être une journée spéciale mais je ne savais pas encore à quel point (remarquez la manière incroyable que j'utilise pour vous tenir en haleine!)


J'apprends au cours du repas dominical que ma mère a récupéré mon vélo pliant de quand j'avais 6-7 ans. Je cours, vole, m'envole, jusqu'au garage pour retrouver la bête !

Comme dirait Nicolas Hulot : « Séquence émotion ».

Après 20 ans de séparation, 20 ans où il a squatté la cave d'une dame, je retrouve ce bolide.

Description :

  • Vélo pliant blanc de marque Jacques Anquetil

  • single speed (j'avais déjà mon pti côté fixée)

  • 3 kg de poussière

  • des poignées en plastique rouge étoiles blanches

  • un autocollant Panini d'époque collé sur la potence

  • des pneus (crevés) incroyables.


Tout à coup, j'ai entendu dans ma tête la musique de l'Etudiante retentir (comment ça vous voyez pas le rapport ??? C'est tout c'est mon article, c'est moi qui décide de la bande son!). Et là toutes les images me sont revenues.

J'ai enfin compris d'où me venait mon côté « ptite frappe ». Je passais mon temps sur mon Jacques Anquetil en m'inventant des histoires de dingues. D'abord, c'était le plein boom de l'émission « La nuit des héros » présentée par Jacques Pradel et ma bande de potes et moi, on faisait « des tours de cité » à la recherche de « drame » éventuel ou de personnes en détresse à secourir (j'avais déjà mon pti côté Hell Angel à c't époque!). Bon bien entendu comme on avait 7 ans, on avait pas trop le droit de traîner tard le soir dehors, alors il s'passait pas grand chose de dramatique, faut bien l'avouer, le mercredi de 14h à 16h.

Mais à défaut, on avait 2 ou 3 trucs qui rendaient nos sorties super-tripantes-sa-race :

On faisait pas super peur faut bien le reconnaître, c'était un gros problème car nous voulions faire régner la crainte et la justice. Alors pour impressionner un peu plus les passants, je me souviens avoir pêcho une idée à un grand de 11 ans. Il avait équipé la roue arrière de son vélo avec un bout de carton (tenu par une pince à linge posée sur le garde-boue) et dés qu'il avançait ça faisait un bruit de dingue ! Le vrombissement était impressionnant et ça c'est ce qu'il nous fallait !

N'écoutant que mon courage, j'ai attendu que ma mère ait le dos tourné et je lui ai subtilisé une pince à linge dans son panier de pinces-à-linge ! (ni vue ni connue!)


Ensuite, quand on trouvait rien de croustillant à se mettre sous la dent et tant qu'aventuriers-sauveteurs, on se disait que justement c'est parce qu'on avait bien fait notre travail. On s'accordait donc une petite pause-goûter (amplement méritée) car faut pas déconner justicier certes mais pas téméraire de partir sans nos petites tartines préparées par les mamans ! (comment on frimait trop quand on avait des jus d'orange « capri-sun », genre méga classe!)


Et puis, un jour, j'ai eu 9 ans, et j'ai vu les goonies. La révélation de ma vie, je me rappelle que cet été là, la VHS passait en boucle dans le magnéto. Comment j'voulais trop trouver un trésor !! Mais surtout ce qui m'a rendu dingue c'est leurs BMX, équipés du petit fagnion à l'arrière. J'ai lâchement abandonné mon Jacques Anquetil, suppliée ma mère et mon père de m'acheter un Bi-cross (des fois les justiciers doivent mettre de côté leur orgueil) et ça a marché !

Jusqu'au jour ou je me le suis fait piquer par des ouvriers, alors que je ramenais mon livre « fantomette » à la bibliothèque Municipale (véridique!).

Je me souviens du moment tragique que j'ai vécu (et je vous promets que si je retrouve le brigand qui me l'a subtilisé, il va passer un mauvais quart d'heure!).

Bref, j'ai récupéré mon bon vieux Jacques Anquetil, qui commençait à être trop petit (je fais toujours pas 3 mètres de haut mais quand même!). J'ai repris les bonnes habitudes, et retrouvé des sensations incroyables : genre quand je roulais à pleine vitesse, retirer le petit levier qui permettait de plier ou déplier le vélo... C'était un peu dangereux mais tellement drôle !


20 ans après je le retrouve. <3

16 déc. 2011

"On s'en ira toute la vie, danser le Calypso en Italie..."




Aujourd'hui, j'ai trouvé le moyen de faire rêver Kiss en l'emmenant sur les routes de France. Je crois qu'elle va aimer!

13 déc. 2011

Quand je serai grande, je serai championne du monde de Vélo!




Cette semaine, je disais à Kiss que quand je serai grande, je voulais devenir druide en Bretagne. Druide, c'est un métier d'avenir en ces temps de retour à la nature et d'exploitation des ressources naturelles (regardez un peu le succès des magasins Nature&Découvertes, tout le monde a l'air d'avoir envie de grand bol d'air et d'hygiène de vie. A croire que les clopes et les "soirées sky-chips-efferalgan" n'ont plus d'intérêts. J'en suis perplexe. Allez y bande de bolos, amusez vous à "127h" et coupez vous l'bras!)


Donc, ouais Druide, j'suis sure que c'est un business qui peut rapporter des thunes grave! (En plus, ce que je ne vous dis pas, c'est que Kiss fait super bien "la fée Morgane" des fois, elle met une grande robe qui vole quand elle tourne sur elle-même et elle a aussi un grand chapeau avec une baguette magique. Chut, hein! Elle veut pas trop que j'en parle).
Bon ça c'était la semaine dernière, ce matin, j'ai changé d'avis. En effet, alors que j'enfourchais ma nouvelle bécane (enfin, c'est parce que je viens de l'acquérir, contre 25 euros sonnants et trébuchants sur Leboncoin que je la qualifie de "nouvelle" ma bécane, car sinon elle doit bien avoir une bonne trentaine d'années, mais elle a de la gueule et ça j'aime!). Je me suis rendue compte que c'était là mon destin!
Allez, j'vous explique. Je voue un culte depuis 3/4 ans aux vélos fixie. Je sens "l’œil du vide intersidéral" dans vos pupilles apparaître.
Donc le vélo fixie, c'est simple c'est un vélo épuré au maximum, avec la roue libre remplacée par un pignon fixe. Ce procédé permet d'ôter les systèmes de freinage qui coupent la ligne des vélos avec les fils et les étriers. Oui, plus de freins car avec un pignon fixe si t'arrête de pédaler, la roue se bloque immédiatement. (Si vous avez suivi correctement le raisonnement vous comprendrez qu'il est un peu dangereux de circuler sur ce type d'engins mais putain, y'a pas c'est trop bon!).

Je vois les doigts se lever et les interrogations fuser. Toujours à l'écoute et au petit soin de mon public, je les anticipe.
Alors "le ou les intérêts de rouler sur ces vélos?"
(Trop facile comme question): premièrement, il faut savoir que ce genre de vélo a été remis au goût du jour par les coursiers New-Yorkais. Effectivement, comme c'est le mouvement du pédalier qui entraîne la chaîne, plus tu pédales plus tu vas vite (contrairement à une roue libre), plus tu vas vite, plus tu peux faire de livraisons, plus tu fais de livraisons, plus t'as de thunes!! (CQFD, la thune le moteur du monde, sauf pour moi, moi mon intérêt c'est de faire sourire Kiss, "je-dis-des-gentillesses-pour-qu'elle-me-laisse-faire-des-trucs-c'est-que-par-intérêt").
Ensuite, quand t'es coursier à New-York, t'as pas trop le temps de faire une révision complète de ton matos, genre au feu rouge ou premier stop. Avec le fixie, c'est possible! Evidement, car sans vitesse (puisqu'y a qu'un pignon) pas de dérailleur et sans dérailleur bon nombre de galères d'entretien en moins! J'avoue que j'ai pas trouvé d'argument pour contrer l'argument "mais si t'es pas coursier à New-York, ça te sert pas trop", mais on va faire comme si j'en avais trouvé un super, ok!?
Et pour finir, mon argument préféré: Le fixie c'est un peu le summun du style. Excuse moi, mais ses lignes épurées, la possibilité d'acheter pleins d'accessoires et ou de redonner une seconde jeunesse à des produits vintage, si ça envoie pas du bois, j'm'appelle pas Fly! Je crois que quand on habite le Nord, on a tous une partie de nous qui est sensible au tunning! N'ayant pas le "Fucking, permis B", j'ai jamais eu le privilège d'assister à une réunion de Tunning les vendredis sur le parking de ton hyper préféré (c'est über-fréquent dans le Nord, peut-être même plus dans le Pas-de-Calais). Ouais, il est temps que la France entière prenne conscient que le Nord, c'est pas seulement un accent charmant ou de la bonne frite-mayo comme on veut nous le faire croire, c'est aussi des passionnés de belles mécaniques!! Donc, comme je peux pas tunner de la voiture, je tunne du vélo. Chacun sa merde !

C'est décidé donc je serai pas Druide en Bretagne quand je serai grande, je serai championne de "l'Eroica", comme ça Kiss pourra m'attendre au bord de la route, avec son pti parasol pour pas qu'elle soit victime d'insolation et sa petite glacière avec des sandwiches rosette de Lyon dedans, pour me tendre un pti bidon de Cécémel quand je serai en tête. Je pense qu'elle va adorer l'idée.

Bien à vous, Fly qui part s'entraîner.

4 déc. 2011

Y'a des choses qui ne s'inventent pas, c'est tout

On aurait pu s'appeler Wallis et Futuna ou encore Trinidad et Tobago mais on a préféré Kiss and Fly parce qu'on préférait et surtout parce que ça a un sens, voyez-vous. 
Nous, on a fait les choses bien (parce qu'on est des filles bien, oui Madame!) quand on a choisi nos pseudos. On n'est pas du genre à balancer des trucs comme ça pour du rire. Ou pire, du faux ! 
Donc voilà, je vais pas vous la faire trop longue, Kiss an Fly ça vient de quelque part. Quelque part de "trop choupi sa race" comme dirait Fly. Oui, mais ça vient d'où selon vous ?! Pour les tricheurs, y'a très peu de chances que vous trouviez la réponse sur Google ou Wikipédia. Faites marcher votre imagination, que diable ! 
On vous laisse quelques jours avant de publier la réponse. Et aussi et surtout, on vous invite à devenir nos fans sur Facebook ! (le lien s'est caché dans ce message)

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Bon, je soupçonne Bif’ d’avoir fouillé internet de fond en comble pour trouver la réponse, mais soit, elle vit déjà en Mayenne (où il n’y a pas d’aéroport, rappelons le) alors on ne va pas en plus l’accabler pour de la triche. En plus, ça se trouve, moi aussi j’aurais triché à ce jeu, si j’avais dû jouer. Mais comme j’ai pas dû jouer, j’ai pas eu besoin de tricher. CQFD. 
Enfin bref. 
Tout ça pour dire qu’effectivement, comme Last_aerials et Bif l’ont fait comprendre, notre pseudo vient de l’aéroport de Nice, celui-là même où Odile Deray est le Pape et qu’elle attend sa sœur. 
En septembre dernier je suis partie à Berlin pendant une semaine. Et comme pour aller à Berlin faut prendre l’avion, parce qu’en train on met trois jours et quatre nuits et que autant de temps de voyage ça fait un peu court la semaine après. J’étais pas vraiment enchantée à l’idée de prendre l’avion, mais quand j’ai vu que le dépose minute se traduisait Kiss&Fly sur les panneaux, j’allais mieux. 
J’en ai parlé à la now famous Fly qui a kiffé sa race (sic) et quand il a été question de se choisir des pseudos pour ce blog, ils sont revenus à nous comme une évidence. 

Fly va essayer de vous embobiner en vous confiant qu’elle est tenancière du night club Kiss&Fly aux Etats-Unis, mais il n’en est rien. C’est juste un gros bobard, parce qu’elle aimerait se la jouer Scarface. Faites comme si vous y croyez, ça lui fera plaisir. 

3 déc. 2011

Mademoiselle, ça ne vous a pas fait trop mal lorsque vous êtes tombée du ciel ?

Dans la vie, y’a ceux qui draguent et ceux qui se font draguer. Moi, par exemple, je fais partie de celles qui se font draguer. Ouais, je suis comme ça. En même temps, je me dois d’être honnête avec vous, si je suis de celles qu’on drague, c’est parce que je préfère laisser faire celles et n’ont pas peur d’avoir honte. Oui parce qu’en fait, la drague c’est avant tout une question de honte. Ne nous voilons pas la face, quand on drague, on est ridicules. 

La technique « je fais des sous entendus tellement sous entendus que personne ne comprend rien » est je pense la méthode la plus testée chez les gens qui s’essaient à la drague pour la première fois et aussi la moins approuvée. Parce que même si le principe du sous entendu est qu’il ne faut pas qu’il soit explicité, il faut quand même qu’il soit un minimum compris par les deux personnes, histoire de. 
Généralement, cette technique est vite abandonnée, car vaine, pour la technique du « sous entendu qu’on voit venir gros comme un camion » 
Donc, la technique « je fais des sous entendus qu’on voit venir gros comme un camion » est la technique utilisée par les gens qui n’osent pas trop affirmer leur attirance (pour plusieurs raisons plus ou moins compréhensibles) mais qui essaient tant bien que mal. Rien que pour ça, ça mérite un peu de compassion. Pour l’effort fourni. Le problème c’est que c’est tellement téléphoné que ça perd de son charme. En même temps ça sera toujours moins désagréable (oui, la double négation est de mise je pense) que le gros lourd (ouais, j’ai eu envie de masculiniser un peu le truc) avec son « hep mademoiselle t’as pas un 06 ? »
La technique du « hep mademoiselle t’as pas un 06 ? » (ou dérivé) est la technique la plus désespérée et désespérante et malheureusement celle à laquelle on fait face le plus souvent. En même temps, ça a le mérite d’être clair. Non, en fait ça n’a aucun mérite du tout, sauf celui de manquer d’originalité. 

A un moment donné de ma vie, je me suis dit que pour tordre le coup à cette honte qui accompagne la drague, fallait arriver et dire « Bon, ok, je vais essayer de te faire rire pour me rendre intéressant/e et je vais m’y prendre comme un manche, mais tu vas voir, tu vas passer un bon moment avec moi ». 
Ok, je n’ai jamais testé cette technique, mais je suis convaincue que si ce n’est pas la meilleure, ce n’est pas la pire non plus ! 
Cette technique a le mérite d’être claire sur les intentions, d’être drôle et de faire rire. Et qu’est-ce qu’on cherche à faire quand on aborde quelqu’un ? On cherche à être drôle pour faire rire tout en voulant être clair sur ses intentions. 
Je vous le dis, cette technique c’est la technique ultime. Attention, c’est un premier pas au jeu de séduction plus subtil ; en imaginant que la personne vous plait un minimum et que vous n’avez pas seulement envie de la coincer entre deux portes, que le diable vous emporte. Auquel cas, un sobre “et si on allait visiter les wc ensemble” semble être parfait. 

Allez la tester et revenez me dire ce que ça a donné. Si jamais ça ne fonctionnerait pas (ce que je doute fort tout de même) vous pouvez toujours essayer la technique « je ne suis pas là pour te draguer mais pour parler cookies mais j’en profite un peu pour te draguer quand même, puisque j’y suis ». Il paraitrait que ça marche. 

Et vous, comment tu dragues ? 

1 déc. 2011

"Nuque longue", blouson de cuir et bécane.



Ce matin, alors que j’enfilais mon veston en cuir et mes gants de la même matière, je me suis dit en me regardant dans le miroir. « Fly t’envoie du lourd ! T’es trop une killeuse de la road ».
Ca m’a fait penser à un truc que j’avais lu et que je trouve über cool : les Moped Gang.
Oui, j’ai bien dit Gang de mobylettes, pas moto hein ! Des vraies mob’ qui font « bééééééééééééééééééé », du type 103 peugeot XP.
C’est un mouvement qui prend du galon (si tu me crois pas, tape « gang de mobylette sur facebook » et tu verras) et qui a été crée par 3 copains Américains. Ils ont créé un gang à partir de vieilles mob retrouvées. Résultat, ça a séduit les jeunes coolos Américain.
Parce que ouais, j’avoue quand tu te balades toute seule sur ta Mob, ça fait un peu « gros bof », mais si t’es à 10, là ça envoie du bois : tu deviens un peu les Hell’s Angels du 50 cm3.
Tu rajoutes une touche de destroy en te donnant un nom avec des mots qui font peur, tirer du champ lexical de « l’enfer » et voilà, t’es à la tête d’une véritable armée non plus de kéké mais de killer.
En arrivant au travail, j’en étais là de mes réflexions : moi aussi, j’veux porter un blouson de cuir et en jeter quand j’croise des gens. Faire mon coq ! J’ai trop en moi l’esprit de liberté ; moi aussi, je veux connaître cette putain de sensation (fucking sensation) que décrivent les membres des Moped Army quand ils roulent.
Soudain, la solution m’est apparue comme une évidence, en partant du constat navrant que pour monter un gang de mobylette, le point de départ c’est d’en avoir une. Je me suis dit j’ai peut-être pas de mob par contre, j’ai une super bécane à pédale (voir article « je tiens bien moi à la vie qu’à mon terrible engin »).
A partir de là pourquoi ne pas créer une Army de VéloVintage ! (A2V). Les gangs de VV c’est pas du pipeau mon gars. Si t’as un minimum d’humour tu comprendras le délire. C’est pas facile de singer les MC Riders des States en quête de liberté sur les routes américaines, sur un vélo. Faut pas seulement porter un cuir faut avoir l’esprit du truc en toi.
Kiss et moi l’avons ! « Rider miles after miles » (rouler kilomètre après kilomètre, en français) et s’émerveiller du truc, c’est notre vraie nature (comme Balisto). Remplacer la Road 66 par la départementale qui te mène direct à Dunkerque, c’est grisant.
Il suffit d’adapter le truc à notre sauce quoi, car de toute façon, la mob c’est pas pour Kiss. Kiss c’est une princesse, déjà des fois elle s’enrhume à l’arrière de ma bécane quand on part en « camboulage fou » (faut dire j’ai trop de puissance dans les jambes) et après je m’en veux quand elle tousse un peu.
- Concernant le « carburant » : moi, perso, j’aime bien picoler avec mes potes : mon copain Gary, il boit les Leffe plus vite que son ombre, mais moi dès que j’essaie de le suivre, je titube et après Kiss se moque de moi. Or le carburant des Moped gang, c’est la bière, on aura pas l’air crédible avec Kiss si on débarque avec nos flammes peintes sur nos réservoirs et nos queues de Raton-laveurs, accélérateurs tournés à fond pour bien faire crier le moteur, dans le premier village du coin et qu’on débouche une bouteille de Cécémel (chocolat-froid pour les non-Belges ou Nordistes) durant notre halte sur la place de l’église.
- Pis j’entends déjà Kiss me rebattre les oreilles si j’lui dis de se laisser pousser les cheveux en mode « nuque longue » et dessus brosse. Moi, ça va ça me dérange pas, j’l’ai déjà quasi mais Kiss voudra jamais sacrifier sa mèche. Pour le gang VV, la mode justement c’est d’avoir une mèche façon, Justin Bieber (qui n’est plus à la mode depuis 12 mois déjà, c’est ça être décalées mec!)
- Par contre l’avantage, c’est qu’on peut conserver le côté « Pimp my bike » et « do it yourself » qui est un peu la marque de fabrique des Moped Gang. T’es dans la merde, tu te débrouille tout seul. C’est la base du truc. Pour le coup, la mécanique des Bikes, ça me connaît, avoir les mains pleines de cambouis, c’est un peu mon rituel dominical et je sais que ça fait fondre le cœur de Kiss. (surtout quand elle me voit lui amener un Coca-light avec mon bleu de travail qui tombe un peu sur mes fesses, histoire qu’on prenne une pause ensemble pendant qu’elle lit « closer ».)



Maintenant que Kiss est addict au vélo pliant, je pense que je peux passer à la vitesse supérieure. Lui proposer l’improposable, créer l’ « ARMY 2 V » ! Ouais, j’crois que ça va la faire fondre cette idée.

28 nov. 2011

Je tiens bien moins à la vie qu'à mon terrible engin

Ce soir je vais chercher Kiss à la gare, j’ai décidé de lui sortir le grand jeu. La dernière fois que je l’ai ramenée à la maison, j’ai tout misé sur le côté romantico de la découverte de la ville, façon pédestre. Là, j’ai un moyen infaillible pour la faire craquer. La semaine dernière, j’ai senti une pointe de pétillements dans sa voix quand elle me parlait de son VTT. C’est décidé, je vais à l’Éléphant bleu donner un coup de propre à ma bécane. A grands coups de poliche ! 
Accoudée sur le guidon, Rayban Aviator sur le nez, écharpe nouée (c’est que le vent est froid sur la route) j’ai bien vu dès sa sortie de la gare que j’avais marqué bon nombre de points. 
Sûrement impressionnée par la vitesse de déplacement, je la sentis s’agripper à ma taille. Je n’étais pas peu fière de cette réaction tant attendue. Mais tellement prévisible ! Qui ne craquerait pas pour le coussin sur le garde-boue ? 
Aux vues de sa sensibilité et de ce camboulage de princesse, je la sens prête et conquise à l’idée d’un road-trip sur la route 66 du vélo : l’Eurovélo 6. 
C’est décidé, on part en janvier ! 

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Aujourd’hui j’arrive à Lille. Fly m’a assurée une belle surprise. Elle n’a rien voulu me dire, sauf qu’elle sortirait sa bécane des grands jours. Oui parce que Fly a un peu du sang motard qui coule dans ses veines, alors vous pensez bien que sa bécane, elle doit en jeter. 
C’est à bord d’une deux roues bleu nuit que je me suis fait cambouler à travers les ruelles sombres du vieux Lille. 
Fly s’était quand même bien gardée de me dire qu’il fallait que je pédalasse pour avancer. La fourbe ! 
On me vend bécane, moi, naïvement, je vois Harley, limite Davidson. Et bien non, c’était un vieux vélo pliant, tout droit sorti des années 70. 
Diplomate, je n’ai rien dit qui aurait pu blesser l’égo de Fly. Mais croyez-moi bien que je m’en suis mordu les lèvres quand elle m’a tendu son casque. Même les ouvriers qui font les 3-8 n’osent pas porter pareille chose. 
Allez, je peux bien vous l’avouer, cette petite virée sur le garde-boue m’a quelque peu séduite. Faut dire aussi qu’elle avait sorti le grand jeu et avait installé un petit coussin (calé avec un tendeur) sur le fer froid du cadre. Forcément, je ne pouvais pas lutter ! 
Mais bon, j’aurais peut-être dû montrer moins d’enthousiasme, car depuis elle veut m’en acheter un et regarde toutes les 20 minutes s’il n’y a pas de nouvelles annonces sur le bon coin. 
Elle me parle même de partir une semaine en vélo. Je pense que je vais lui dire que j’ai le mal des transports en vélo. Ça peut peut-être passer, les gens du Nord sont un peu crédules, après tout. 

23 nov. 2011

Mes héroïnes d'AB Production

Pendant que Fly se pavanait dans les rues du Grand Nord avec son boombox sur l’épaule, moi, je me faisais une idée de ce qu’était la vie des grands grâce aux séries d’AB Production. Enfin, jusqu’à ce que Ségolène Royal fasse arrêter le Club Dorothée et que je sois obligée de faire une activité sportive au lieu de m’engraisser. Non, c’est pas vrai. En vrai, j’étais sur les terrains de basket pendant que San Goku faisait le kaméhaméha. 
Bref. 
Quand j’étais gamine, j’avais un peu hâte je crois de devenir grande pour vivre ce qu’elles vivaient, mes héroïnes de série télé. Je trouvais ça über cool de retrouver mes amis à la cafet’ et je peux vous le dire maintenant (tant pis si je me fais chambrer), celui qui me faisait kiffer ma race c’était Etienne… jusqu’à ce que Manuela Lopez fasse son apparition et que je prenne conscience que les yeux clairs c’était mon truc. Non, c’est pas vrai. En vrai, je la trouvais juste super jolie, mais je savais pas encore que je la trouvais jolie. T’as vu.
Puis après, Hélène et les garçons ça s’est terminé, alors je me suis concentrée sur Les filles d’à côté ; Le miel et les abeilles, c’était pas trop mon truc, je la trouvais trop salope, la Mallaury Nataf…  (A 7 ans je savais déjà ce que voulait dire salope. Et ouais !) 
Si je regardais Les filles d’à côté, c’était principalement parce que Gérard me faisait marrer comme une hyène sous LSD. Je crois par contre que je n’ai jamais voulu aller à la salle de gym, comme les filles. Ah ben ouais, moi je veux bien manger à la cafet’, mais je veux tout garder. Déjà à cet âge, il était hors de question que je souffre pour éliminer mon gras du bide. 
Puis on a arrêté la diffusion de ces séries. Mais moi, j’ai pas arrêté de regarder la télé, vous pensez bien. Parce que si y’avait plus Hélène et Gérard, y’avait Brenda et Kelly, les filles über branchées des states
Je suis retombée par hasard sur Hélène et les garçons alors que je gardais mes petits voisins. Il était tard le soir, j’avais l’œil gauche à moitié fermé et le droit qui n’y voyait plus quand mon cerveau s’est réveillé à la musique du générique. Un peu comme un réflexe de Pavlov si vous voulez. 
Là devant moi, dans mon écran (oui oui à l’intérieur de ma télé) y’avait Hélène, Johanna et les autres. Je retombais en enfance. Jusqu’à ce que je me rende compte avec stupéfaction et presque dégout qu’ils passaient leur temps à s’embrasser. 
Reconstitution d’une scène (au hasard) : 
Les filles sont installées à une table dans la cafet’ et les garçons arrivent. Nicolas embrasse Hélène. Etienne fait de même avec l’autre brune et Johanna saute littéralement sur Cricri d’amour. Ils font genre ils s’intéressent à leur vie, ils balancent deux trois blagues qui ne font rire que le faux public et ensuite, Nicolas embrasse Hélène (ouais, c’est toujours les garçons qui doivent embrasser les filles), comme la brune elle est jalouse un peu d’Hélène, elle balance un regard en coin à Etienne pour qu’il en fasse de même. Et comme Johanna c’est l’équivalent d’une sangsue, elle n’avait pas attendu que Nicolas embrasse Hélène et Etienne la brune pour qu’elle reste agrippée au cou de Cricri d’amour. 
Et ça fait ça pendant 10 minutes, avant que les filles remontent dans leur chambre et discutent de sexe sans qu’on s’en aperçoive. Ben ouais, on avait pas 10 ans à l’époque. Enfin, moi et les autres lectrices jeunes. Vous les vieux, ben vous étiez déjà vieux quoi. 
Ce constat fait (celui où Hélène passe son temps à compter les dents de Nicolas avec sa langue, pas celui où vous êtes vieux) je suis passée à autre chose. 
Puis, dans le froid de l’hiver parisien, je suis tombée presque (parce que j’aurais pu arrêter de zapper avant d’arriver à la 22ème chaine) par hasard sur les rediffusions de Les filles d’à côtés. C’était l’hiver dernier, j’avais 23 ans, pleinement conscience de mon état de lesbienne patentée et tout est apparu comme une évidence : cette série fait clairement l’apologie de l’homosexualité et surtout du lesbianisme. 
Ils ont voulu nous faire croire que Gérard n’était pas homosexuel en le faisant se marier à la fin de la série, mais tout le monde le savait, il en a toujours grave pincé pour les garçons. 
Mais c’est pas tout, quand j’ai regardé ces (oui, y’en avait plusieurs à la suite, et alors ?) épisodes, j’ai été surprise par le nombre de sous-entendus lesbiens dans les dialogues. Alors, non, ce n’est pas mon esprit tordu qui voit des allusions saphiques partout, c’était bel et bien vrai. Bien sûr j’ai pris en note les dialogues, mais sur mon ancien portable, celui-là même mort sous un orage d'août. 
Ce matin là, la stupéfaction était remplacée par de l’admiration. J’exagère à peine mais mettre une caricature d’homosexuel et arriver à caler des réflexions lesbiennes dans les dialogues d’une série à grand succès sur une chaine comme TF1, moi je dis, chapeau les gars d’AB Prod’. 

Après on s’étonne de comment je suis devenue. Mais c’est pas moi, les gars, c’est TF1. 



18 nov. 2011

Alors, plutôt Kiss ou plutôt Fly ?

Kiss and Fly sont deux personnes formidables, ceci n’est plus à prouver (… quoique ?). Mais y’en a une plus formidable que l’autre. On ne vous dira pas qui, ça pourrait créer des tensions inutiles, on va éviter. 
Dites moi combien de cœurs vous avez eus, et je vous dirai si vous êtes über formidable, ou simplement formidable. 


1- On est mardi matin, 10h, il fait – 15 dehors. Que faites-vous ? 

♥ Vous partez courir pour éliminer les deux double-cheese de la veille. Vous avez une hygiène de vie à faire pâlir Teddy Rinner. 

★ Vous vous faites un petit dej’ de princesse que vous ramenez dans votre lit, histoire de regarder au chaud le nouvel épisode de The Big Bang Theory. Sheldon c’est un peu votre amoureux secret. 


2- Vous avez terminé tant bien que mal votre journée de travail et on vous propose de boire un verre. Vous prenez : 

★ Il n’y a plus de Coca ? Pas grave, vous prendrez un jus d’abricot. C’est frais et ça passe encore bien avant le repas. 

♥ La bière est quand même ce qui va le mieux avec la clope. 


3- Vous avez un RDV important avec une personne importante. 

★ Ça fait 3 jours que vous y pensez, à tel point que vous en avez rêvé la nuit. Les documents à prendre sont prêts, sur la table du salon. C’est important !

♥ Vous vous en souvenez la veille. Rien n’est prêt. C’est pas grave que vous vous dites, vous misez tout sur votre sourire de fille formidable. 


4- Si jamais je venais à utiliser votre disque dur, qu’est-ce que j’y trouverais ? (qui a dit des pornos ?) : 

♥ Des fichiers par ci, par là. Organisaquoi ? 

★ Des documents rangés par « thème » et classés par ordre alphabétique. Ben ouais sinon comment vous allez faire pour vous y retrouver dans la trentaine de giga de musique, hein ?! 


Si vous avez un maximum de ♥ et bien sachez que vous ressemblez à Fly. Ouais, je sais, ce n’est pas forcément ce à quoi vous vous attendiez, mais personne n’est parfait, hein. Puis bon, vous avez quand même ce petit truc qui vous rend formidable. C’est pas si mal, finalement. Vous prenez la vie du côté Coca Cola (light !) et ne prévoyez pas longtemps à l’avance. Toutes façons ça sert à rien, vous oublierez quand même. 

Si vous avez un maximum de ★ c’est que vous êtes formidablement parfait ou parfaitement formidable. Félicitations, vous ressemblez à Kiss. Certains détracteurs vous diront que le vrai Coca Cola est moins bon que le light ou encore que vous frimez avec votre organisation à rendre jaloux un psychorigide, mais ne vous laissez pas faire, c’est simplement de l’admiration non assumée.   

Si vous avez autant de ★ que de ♥ c’est normal, c’est parce qu’il n’y a que 4 questions et que j’avais pas envie d’en faire une cinquième. Vous êtes à la fois Kiss and Fly. Ça doit pas être facile tous les jours. Courage ! 

15 nov. 2011

L'île des gauchers - Alexandre Jardin

J’ai dans mon entourage proche des couples qui ne ressemblent plus à des couples, mais à des paires d’humains qu’on aurait posées (les paires, on pose les paires dans cette phrase, donc mon accord est bon) là sans trop savoir pourquoi. Quand l’ennui a remplacé l’envie et le « putain j’ai envie de partager et découvrir avec toi » n’existe presque plus, il est temps de faire quelque chose. Ou alors autant se tirer une balle dans le pied, ça sera toujours plus marrant que de se taper Patrick Sébastien un samedi soir de novembre.  
Dans cet entourage proche, mes conseils sont plus ou moins bien accueillis. Et je devrais peut-être suggérer la lecture de L’île des gauchers à cette amie, réfractaire à toutes mes bonnes idées pour faire repartir le désir comme quand elle avait 20 ans et que sa libido était à la limite de la décence (du moins je l’espère). Ouais, c’est ça, je vais l’envoyer voir Jérémy Cigogne, il lui racontera comment il a regagné le cœur de sa femme Emily et comment il a appris à aimer, là-bas sur cette île du Pacifique. 
Vous ne connaissez pas Cigogne ? Cigogne c’est un Anglais, qui se rend compte que malgré tout l’amour qu’il porte à Emily, il n’arrive pas à la rendre heureuse car il l’aime mal. Donc, las de cette vie terne et lisse, Jérémy décide d’emmener femme et enfants sur cette île où visiblement on sait aimer et où le couple n’est plus un enfer, mais une source d’épanouissement complet. 
Jérémy comprend vite que pour arriver à ses fins, il va devoir prendre le contre pied de tout ce qui faisait sa vie droitière. Il va devoir tout déconstruire, remettre en question ses idéaux et ce qu’il croit savoir du couple pour mieux reconstruire derrière. En couple ou seul, il va devoir se confronter à lui-même, à ses désirs, aux désirs de sa femme, à ses peurs aussi parfois pour atteindre la sérénité, le temps d’un instant. 

Il est des romans initiatiques, où le lecteur apprend en même temps que le héros. Il est des livres qui vous poussent à la réflexion. Il est des livres thérapie qui vous font du bien. Il est des livres qu’on devrait mettre entre toutes les mains, tellement c’est bien écrit. Il est des livres qu’on devrait lire encore et encore, pour le plaisir de se souvenir. 
C’est décidé, j’offre ce livre à mon amie pour Noël. 

A toutes les personnes qui n’ont pas envie en même temps ! 

14 nov. 2011

Fly fait du Streetgolf et kiffe sa race!





7h52 pétantes, Fly se lève avec une envie particulière en ce mardi matin. Jouer au golf! (Y'a des jours comme ça, où notre cerveau vit une vie indépendante).
Bon, maintenant que Fly a eu cette idée saugrenue, difficile de faire genre « j'l'ai pas vue, elle partira toute seule ».
Faut donc se mette en branle (cool), et réfléchir à ce qu'il faut comme arguments et tenue/matos pour pas ressembler à une grosse quiche sur le parcours.


Fly prend un papier et y note les idées préconçues qu'elle a sur le Golf:
1. Le golf, c'est pour les riches.
2. Le golf, c'est un style vestimentaire très BCBG.
3. Le golf, c'est sur des beaux greens bien tondus et entretenus.
Ben avec ça, on est pas rendues !! L’idée préconçue N°1 affirme que le golf c’est pour les riches. En réfléchissant et surtout en se connectant sur son compte en banque sur l’internet (une fameuse invention « l’internet », vous connaissez peut-être! Moi, j'en suis baba!) qui présente un déficit comparable à celui de la France, ses rêves de greens tondus s’éloignent.
La récession ma brave dame, la récession!! Mais en se serrant la ceinture (pour la 46ème fois consécutive), on s'en sortira. Ca semble bien mal partie tout ça !

L'idée préconçue N°2 fait plonger Fly dans un désespoir sans nom: Un style vestimentaire très BCBG. Je suppose que les baskets adidas montantes, top choupies, corail et bleu, ne sont pas ce qu'on peut qualifier de bon chic bon genre.. La seule tenue qui pourrait de près ou de loin ressembler à ça, c'est un pantalon « classe » acheté chez Kiabi, une chemise blanche qui pour le coup semble correcte et une cravate noire.( Oui, Fly a ça dans ses armoires. Comme toute lesbienne qui se respecte, à un moment, on ne sait Dieu pourquoi, on a toutes porté une tenue similaire pour faire « bien habillée ». Misère.)
C'est donc avec certitude que Fly ressemblera à une grosse quiche sur le green.

Lasse de ses réflexions (et alors qu'elle était sur le point de se servir un verre d'eau histoire d'avaler un antidépresseur), Fly tombe sur un blog parlant d'une discipline qui s'appelle le « streetgolf ». Réflexion cérébrale intense: street=rue, golf=golf. Streetgolf, ce serait donc du golf dans la rue?? (marque l'étonnement, la stupeur, l'incongrétude etc)

Cliquons sur ce lien de l’internet, Fly y apprend qu'on peut pratiquer la discipline rêvée dans les rues « play anywhere play streetgolf ». Le matériel requis est minime un sandwedge: sa bourse lui permet. Pas besoin de green fit access, Fly peut jouer en bas de chez elle. Seul truc, qui pose problème, il faut des balles spéciales qui sont élaborées pour ne pas casser les vitrines, les vitres, les voitures, les dents des petites vieilles. Merde, ça c'est chaud à trouver (l'aller-retour, aux States pour se les procurer ne semble pas concevable!)
Que nenni, no problem y'a des associations qui organisent des sessions dans bon nombre de villes de France! Nickel, Fly est contente, y'en a une à Lille « Urban Green Lille ». Ni une ni deux, Fly envoie un mail (encore une invention fantastique de l’internet) pour contacter UGL. Un gentil monsieur, Nicolas, l'invite de façon très correcte à les rejoindre à la prochaine session (Fly apprendra plus tard que Nicolas est une grosse pointure de la discipline: champion de France...)

3 jours après, à la fin de sa gentille journée de travail, Fly se retrouve pour la première fois à s'essayer au maniement d'un club de golf. Directement, la « Tiger Wood attitude » (le côté sex-addict en moins...quoique??) s'empare d'elle. Bon, faut être honnête les débuts sont pas probants.
Mais avec 6 mois d'entraînements, 2 compétitions nationales et une dévotion complète à la discipline, Fly peut maintenant faire trembler Tiger!

Fly connait tout sur tout maintenant en streetgolf: c'est une discipline dérivée du golf traditionnel. Ça se joue n'importe où n'importe quand mais pas n'importe comment. Y'a des règles: les même plus ou moins qu'au 'vrai' golf avec des trous qui deviennent des cibles constituées du mobilier urbain (genre les statues, les poubelles, les bancs, les chiens des petites vieilles), un par à respecter, des swings, des touchés de balles, des fers 7 et des putters et surtout des sandwedges.
Mais l'autre règle primordiale est qui s'avère être la plus suivie de la discipline c'est la SECURITE des personnes et le RESPECT du mobilier.
Même si les adeptes du streetgolf sont urbains, ils ne sont pas pour autant des vandales en puissance, à croire que le côté 'chic et courtois' du golf vient du maniement du club!

Fly a vestimentairement trouvé un GOLF accessible à sa garde-robe (sans robe). On oublie les pantalons à pince beige et les pulls col V. On garde par contre le Polo qui va bien. Surtout s'il est un peu vintage et de couleur. On ressort les clichés qui ont donné les lettres de noblesses à l'élite sportive française d'antan.
Bien entendu, le vintage se marie très bien avec les nouvelles couleurs, on ose des mélanges!
Et ça, Fly kiffe à mort!

Son swing a évolué et elle s'est maintenant que les greens tondus y'a pas que ça dans le golf (y'a le sexe aussi), y'a le macadam aussi!

Le petit cri de la rébellion : savez-vous que GOLF est un acronyme ??? Et quel acronyme !!
G : Gentlemen
O : Only
L: Ladies
F: Forbiden…
WTF ??

Pour plus d'informations sur la discipline, vous pouvez me contacter entre 2 practices ou parcours. Vous pouvez également vous connecter sur ce site pour plus d’informations :


N'hésitez pas, surtout si vous êtes responsable sponsoring Mont Blanc, Jaguar, Lacoste et autre...(j'accepte aussi le sponsoring Monoprix, Lidl, Jennyfer, Mim...)

13 nov. 2011

Le gâteau au chocolat façon micro-ondes

Aujourd’hui c’est dimanche. Et le dimanche ce n’est pas Roberta pour tout le monde, non, y’en a qui passent leur journée en cuisine, histoire de faire chavirer les papilles gustatives de celle/celui/ceux qui partage/nt leur lit, leur vie, leur canapé ; c’est selon. Souvent, ces gens-là se fendent de recettes extraordinaires, où il est question de blender, verre doseur et percolateur (cherchez pas, c’était pour la rime), sans savoir qu’on peut faire des miracles avec un four micro-ondes et une tablette de chocolat. 
Vous voulez vous aussi faire chavirer les papilles gustatives de celle/celui/ceux qui partage/nt votre lit, vie, canapé (c’est selon, oui) mais vous ne savez pas ce qu’est un blender et ignorez son utilisation ? Pas de panique ! 
Je vais vous présenter ma fameuse recette du gâteau au chocolat fait au micro-ondes, celle-là même qui pourrait me faire gagner à Top Chef si je décidais de m’y inscrire. 
Mais avant, la petite histoire qui va bien. Parce que oui, TOUTES les recettes ont leur genèse.  
Il était une fois donc, une feignasse de fée qui décida que les gâteaux faits au four traditionnel demandaient trop de temps de préparation et surtout, trop de temps de cuisson, comparé au temps de dégustation. Donc, cette feignasse de fée, elle se dit que ça serait über funny/groovy/styly (biffer la mention inutile, ou celle qui ne vous plait pas, tout simplement) de trouver un moyen plus rapide pour faire cuire son gâteau préféré. Donc, comme c’est une feignasse elle ordonna à son esclave (oui, les feignasses de fées ont des esclaves ; c’est pathétique, mais elle aime pas tous ses tics) de lui faire un gâteau en 5 minutes montre en main. Bien qu’il soit esclave, le gars était fort malin, donc il décida d’utiliser le micro-ondes et paf ça a fait des chocapic un gâteau au chocolat au micro-ondes. 
Mais quelle est donc cette super recette ? La voilà : 
Ingrédients :
180 g de chocolat à cuisiner
 (vous pouvez faire comme moi et mettre la tablette de 200g, on n'est plus à 20g près, hein)
80 g de beurre

125 g de sucre

50 g de farine

2 cuillerées à soupe d’eau
 (si vous n'avez pas de cuillerée, vous pouvez aussi utiliser une cuillère, ça marche aussi) 
3 œufs (frais, les oeufs, durs c'est moins intéressants à casser) 
Préparation :
Mettre dans un saladier, le beurre, le chocolat (le tout en petits morceaux) et les 2 cuillerées d’eau. Mettre au micro-ondes puissance maximum (pour un four de 800 W; pour les autres fours, vous faites comme vous pouvez) pendant 1 minute.
Ajouter les œufs un par un (si vous arrivez à mettre les trois en même temps, c’est que vous avez trois bras, et là je vous suis éternellement reconnaissante. En même temps, ça ne vous fera peut-être pas plus gagner, Grégory a réussi avec un bras et demi). Rajouter le sucre et la farine (parce que sans sucre ni farine, ce n'est pas un gâteau).
Verser dans un plat beurré allant au micro onde. Faire cuire 5 minutes 30 secondes au micro-ondes (oui, sinon c'est un gâteau au chocolat au four traditionnel) puissance maximum.
Et la photo qui va bien : (sans retouche !)


Et si avec ça, vous n’emballez pas Lucien, qui a perdu son chagrin, c’est que je ne m’y connais pas en plan drague. Et en cuisine.

Enjoy your meal !


11 nov. 2011

Bienvenue ! (oui bon, on aurait pu faire un effort sur le titre, mais non)

Parce que la vie, c’est pas seulement le désuet « métro-boulot-dodo » ; y’a des gens qui font d’autres choses entre la 24ème et la 28ème heure de la journée.
Parce qu’une fois la musette proprette utilisée pour la journée de boulot rangée, de jolies choses se trament.
Parce que l’absolu non-nécessaire est pourtant vital ! Vous n’avez pas compris ? En gros ça veut dire que ce qu’on va dire ici ne sera pas forcément nécessaire pour vous mais que ça voudra dire beaucoup pour nous.
Parce que Dieu a créé la ville et que nous lui rendons bien ; nous ferons ici l’apologie de la vie urbaine, de ces petits riens qui changent tout, des activités créées dans l’ombre des tours de bétons, ou sur les parkings de vos hypermarchés préférés.
Parce que ce blog renforce l’idée que sous le bitume, pousse de l’herbe verte. Que de ne pas savoir cuisiner autrement que grâce à ce super concept de la cuisson par les ondes n’est pas une tare (même si on est Français ; au contraire j’ai envie de rajouter). Parce que ne pas avoir de carte d’abonnement à une salle de fitness ne fait pas de vous (ni de nous, d’ailleurs) une personne infréquentable.
Il fait gris et vous n’avez pas encore commencé votre cure de vitamines C ce qui vous rend aussi dynamique qu’un vieux bout de bœuf racorni, car (ne nous voilons pas la face) l’heure de fin de Camping Paradis correspond au début de votre journée ? Venez trouver ici du réconfort et un récapitulatif de tout ce qui est über cool. Venez redécouvrir avec nous que s’émerveiller sur la beauté des mots c’est trop choupi sa race. Et que, putain, réaliser un gâteau au chocolat en 5 minutes au micro-ondes, ça fout grave la nique à Mauricette, la meilleure amie de votre mamie, et à son clafoutis aux cerises !

Allez, prenez une bière, des chips ou un double-cheese (ou les trois) et posez-vous avec nous 5 minutes !


Pour vous servir, Kiss and Fly.