28 déc. 2011

Le super frieg dibidiuh de la Noël de Kiss and Fly

Aujourd'hui c'est un jour spécial ! Kiss enfile sa plus belle chemise et rejoint Fly pour du vrai ! (fini le beurre et le fromage)
On va manger des Cheerios et du saumon; ouais les 2 ensemble ça va bien !
Pour fêter ça et parce que la Nativité c'est bon c'est déjà fait, on s'est dit qu'il fallait vous mettre à contribution.
Alors lancement du "super frieg dibidiuh de la Noël de Kiss and Fly". Le nom est compliqué mais le principe est über simple !
À compter de maintenant tout de suite et jusqu'au 7 janvier, vous devez pour participer, poster sur notre page Facebook la façon la plus originale de nous souhaiter une Bonne Année 2012.
Tout est permis: photo, poème pour les plus lyriques, récit vidéo, dessin (attention quand même Fly est un AS de Paint), réalisation de poterie.
Ne pouvant être les destinataires des bons vieux et les arbitres, nous avons trouvé une parade : la personne qui obtiendra le plus de "j'aime" ("like" pour les anglophones bilingues) qui gagnera.
Oui parce que M'sieur-Dame, il y a un mot !!
Un über lot d'ailleurs. Le/la gagnant(e) se verra remettra à son domicile et aux frais de la princesse une création "les baronnes navets" made in Fly.
Le lot sera envoyé dès le 8 janvier après la conférence de presse qui annoncera le/la gagnant(e).

Plus t'as de "j'aime" plus t'as de chance de tirer le pompon !

23 déc. 2011

Les habits d'aujourd'hui sont les ennemis de demain

Aujourd’hui, je me suis habillée comme hier. Bon, j’ai quand même changé ma culotte, parce que c’est important d’avoir une culotte propre. Je sais pas vous, mais moi, déjà avec une culotte propre je sens que j’ai plus confiance en moi. En même temps, je vous rassure, je ne mets jamais deux jours d’affilée une même culotte. Mais parait que ça se fait, chez certains. 
Je disais donc qu’aujourd’hui j’étais habillée comme hier, parce qu’aujourd’hui c’est mon dernier jour avant les vacances et que donc c’est déjà un peu les vacances.
Ça m’arrive de mettre mes habits plusieurs fois avant de les laver. Mais je ne les garde jamais plus d’une semaine et surtout je ne les mets jamais une semaine d’affilée. Parce que même si mon placard ne ressemble en rien au dressing d’Eva Longoria, il ne ressemble pas non plus à celui d’une pouilleuse de l’Ardèche. (comprendre que j'ai le choix dans la date)
 Mais visiblement, tout le monde n’a pas la chance d’avoir mon dressing, mais plutôt d’avoir celui de la pouilleuse ardéchoise. Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Attendez, j’y arrive ! 
Donc, aujourd’hui c’est mon 9ème jour de stage. 1 jour perdu y’a 3 semaine. 3 la semaine dernière et 5 cette semaine. Et en 9 jours de stage, ma tutrice (qui est aussi ma prof) n’a jamais changé son pull. Alors, la chemise en dessous du pull change régulièrement (tous les deux jours je crois)(oui, j'ai assez de temps pour vérifier la fréquence de son changement de chemise. Je suis une feignasse, je choisis des stages où je n'ai pas à trop à bosser.) mais pas le pull. Une espèce de pull long et à la limite de l’informe, qui ne va pas du tout avec la chemise qu'elle met en dessous. 
Franchement et entre nous, je ne comprends pas cette démarche. Qui peut bien avoir envie de mettre 9 jours (presque d’affilée) le même pull ? Parce que même si on part du principe que cette femme est propre et qu’elle lave son pull régulièrement, elle n’a jamais envie d’en changer ? Je veux dire, qui a envie de s’habiller tous les jours de la semaine de la même manière ? Et son mari, il ne lui dit pas qu’il existe d’autres pulls que le sien ? 
Ce phénomène de « j’ai décidé de m’habiller tous les jours de la même manière » est assez répandu, je dois dire. Mon nom de code est loin d’être « victime de la mode » mais par respect (oui Madame, par respect !) pour les gens qui m’entourent je fais des efforts. J’essaie de varier les plaisirs visuels et de mettre des trucs cools. 
Bon, là je ne vais pas le faire avec ma prof/tutrice parce que y’a ma dernière année d’études (Oui oui j’ai de l’espoir, après celle-là j’arrête. J’irai vendre des châtaignes sur le marché s’il le faut mais je n’aurai plus de partiels à passer et de mémoire à rédiger) qui en jeu, alors je vais la jouer à la Beckham discrète, mais un jour je mènerai une enquête sur ce phénomène. Je vous le promets ! Voilà, si je dois faire une thèse, ça sera sur le mauvais goût vestimentaire de certains profs. 

En attendant, j’espère au moins qu'elle a changé sa culotte !

18 déc. 2011

Si à 7 ans, t'as pas eu de Jacques Anquetil t'as raté ta vie


Des fois, il est bon de commencer un article par un petit point météo. C'est important ! Donc ce matin, après l'ouverture instantanée de mes yeux, j'découvre ébahie (façon pub kinder) que la neige est arrivée. Je savais donc que ça allait être une journée spéciale mais je ne savais pas encore à quel point (remarquez la manière incroyable que j'utilise pour vous tenir en haleine!)


J'apprends au cours du repas dominical que ma mère a récupéré mon vélo pliant de quand j'avais 6-7 ans. Je cours, vole, m'envole, jusqu'au garage pour retrouver la bête !

Comme dirait Nicolas Hulot : « Séquence émotion ».

Après 20 ans de séparation, 20 ans où il a squatté la cave d'une dame, je retrouve ce bolide.

Description :

  • Vélo pliant blanc de marque Jacques Anquetil

  • single speed (j'avais déjà mon pti côté fixée)

  • 3 kg de poussière

  • des poignées en plastique rouge étoiles blanches

  • un autocollant Panini d'époque collé sur la potence

  • des pneus (crevés) incroyables.


Tout à coup, j'ai entendu dans ma tête la musique de l'Etudiante retentir (comment ça vous voyez pas le rapport ??? C'est tout c'est mon article, c'est moi qui décide de la bande son!). Et là toutes les images me sont revenues.

J'ai enfin compris d'où me venait mon côté « ptite frappe ». Je passais mon temps sur mon Jacques Anquetil en m'inventant des histoires de dingues. D'abord, c'était le plein boom de l'émission « La nuit des héros » présentée par Jacques Pradel et ma bande de potes et moi, on faisait « des tours de cité » à la recherche de « drame » éventuel ou de personnes en détresse à secourir (j'avais déjà mon pti côté Hell Angel à c't époque!). Bon bien entendu comme on avait 7 ans, on avait pas trop le droit de traîner tard le soir dehors, alors il s'passait pas grand chose de dramatique, faut bien l'avouer, le mercredi de 14h à 16h.

Mais à défaut, on avait 2 ou 3 trucs qui rendaient nos sorties super-tripantes-sa-race :

On faisait pas super peur faut bien le reconnaître, c'était un gros problème car nous voulions faire régner la crainte et la justice. Alors pour impressionner un peu plus les passants, je me souviens avoir pêcho une idée à un grand de 11 ans. Il avait équipé la roue arrière de son vélo avec un bout de carton (tenu par une pince à linge posée sur le garde-boue) et dés qu'il avançait ça faisait un bruit de dingue ! Le vrombissement était impressionnant et ça c'est ce qu'il nous fallait !

N'écoutant que mon courage, j'ai attendu que ma mère ait le dos tourné et je lui ai subtilisé une pince à linge dans son panier de pinces-à-linge ! (ni vue ni connue!)


Ensuite, quand on trouvait rien de croustillant à se mettre sous la dent et tant qu'aventuriers-sauveteurs, on se disait que justement c'est parce qu'on avait bien fait notre travail. On s'accordait donc une petite pause-goûter (amplement méritée) car faut pas déconner justicier certes mais pas téméraire de partir sans nos petites tartines préparées par les mamans ! (comment on frimait trop quand on avait des jus d'orange « capri-sun », genre méga classe!)


Et puis, un jour, j'ai eu 9 ans, et j'ai vu les goonies. La révélation de ma vie, je me rappelle que cet été là, la VHS passait en boucle dans le magnéto. Comment j'voulais trop trouver un trésor !! Mais surtout ce qui m'a rendu dingue c'est leurs BMX, équipés du petit fagnion à l'arrière. J'ai lâchement abandonné mon Jacques Anquetil, suppliée ma mère et mon père de m'acheter un Bi-cross (des fois les justiciers doivent mettre de côté leur orgueil) et ça a marché !

Jusqu'au jour ou je me le suis fait piquer par des ouvriers, alors que je ramenais mon livre « fantomette » à la bibliothèque Municipale (véridique!).

Je me souviens du moment tragique que j'ai vécu (et je vous promets que si je retrouve le brigand qui me l'a subtilisé, il va passer un mauvais quart d'heure!).

Bref, j'ai récupéré mon bon vieux Jacques Anquetil, qui commençait à être trop petit (je fais toujours pas 3 mètres de haut mais quand même!). J'ai repris les bonnes habitudes, et retrouvé des sensations incroyables : genre quand je roulais à pleine vitesse, retirer le petit levier qui permettait de plier ou déplier le vélo... C'était un peu dangereux mais tellement drôle !


20 ans après je le retrouve. <3

16 déc. 2011

"On s'en ira toute la vie, danser le Calypso en Italie..."




Aujourd'hui, j'ai trouvé le moyen de faire rêver Kiss en l'emmenant sur les routes de France. Je crois qu'elle va aimer!

13 déc. 2011

Quand je serai grande, je serai championne du monde de Vélo!




Cette semaine, je disais à Kiss que quand je serai grande, je voulais devenir druide en Bretagne. Druide, c'est un métier d'avenir en ces temps de retour à la nature et d'exploitation des ressources naturelles (regardez un peu le succès des magasins Nature&Découvertes, tout le monde a l'air d'avoir envie de grand bol d'air et d'hygiène de vie. A croire que les clopes et les "soirées sky-chips-efferalgan" n'ont plus d'intérêts. J'en suis perplexe. Allez y bande de bolos, amusez vous à "127h" et coupez vous l'bras!)


Donc, ouais Druide, j'suis sure que c'est un business qui peut rapporter des thunes grave! (En plus, ce que je ne vous dis pas, c'est que Kiss fait super bien "la fée Morgane" des fois, elle met une grande robe qui vole quand elle tourne sur elle-même et elle a aussi un grand chapeau avec une baguette magique. Chut, hein! Elle veut pas trop que j'en parle).
Bon ça c'était la semaine dernière, ce matin, j'ai changé d'avis. En effet, alors que j'enfourchais ma nouvelle bécane (enfin, c'est parce que je viens de l'acquérir, contre 25 euros sonnants et trébuchants sur Leboncoin que je la qualifie de "nouvelle" ma bécane, car sinon elle doit bien avoir une bonne trentaine d'années, mais elle a de la gueule et ça j'aime!). Je me suis rendue compte que c'était là mon destin!
Allez, j'vous explique. Je voue un culte depuis 3/4 ans aux vélos fixie. Je sens "l’œil du vide intersidéral" dans vos pupilles apparaître.
Donc le vélo fixie, c'est simple c'est un vélo épuré au maximum, avec la roue libre remplacée par un pignon fixe. Ce procédé permet d'ôter les systèmes de freinage qui coupent la ligne des vélos avec les fils et les étriers. Oui, plus de freins car avec un pignon fixe si t'arrête de pédaler, la roue se bloque immédiatement. (Si vous avez suivi correctement le raisonnement vous comprendrez qu'il est un peu dangereux de circuler sur ce type d'engins mais putain, y'a pas c'est trop bon!).

Je vois les doigts se lever et les interrogations fuser. Toujours à l'écoute et au petit soin de mon public, je les anticipe.
Alors "le ou les intérêts de rouler sur ces vélos?"
(Trop facile comme question): premièrement, il faut savoir que ce genre de vélo a été remis au goût du jour par les coursiers New-Yorkais. Effectivement, comme c'est le mouvement du pédalier qui entraîne la chaîne, plus tu pédales plus tu vas vite (contrairement à une roue libre), plus tu vas vite, plus tu peux faire de livraisons, plus tu fais de livraisons, plus t'as de thunes!! (CQFD, la thune le moteur du monde, sauf pour moi, moi mon intérêt c'est de faire sourire Kiss, "je-dis-des-gentillesses-pour-qu'elle-me-laisse-faire-des-trucs-c'est-que-par-intérêt").
Ensuite, quand t'es coursier à New-York, t'as pas trop le temps de faire une révision complète de ton matos, genre au feu rouge ou premier stop. Avec le fixie, c'est possible! Evidement, car sans vitesse (puisqu'y a qu'un pignon) pas de dérailleur et sans dérailleur bon nombre de galères d'entretien en moins! J'avoue que j'ai pas trouvé d'argument pour contrer l'argument "mais si t'es pas coursier à New-York, ça te sert pas trop", mais on va faire comme si j'en avais trouvé un super, ok!?
Et pour finir, mon argument préféré: Le fixie c'est un peu le summun du style. Excuse moi, mais ses lignes épurées, la possibilité d'acheter pleins d'accessoires et ou de redonner une seconde jeunesse à des produits vintage, si ça envoie pas du bois, j'm'appelle pas Fly! Je crois que quand on habite le Nord, on a tous une partie de nous qui est sensible au tunning! N'ayant pas le "Fucking, permis B", j'ai jamais eu le privilège d'assister à une réunion de Tunning les vendredis sur le parking de ton hyper préféré (c'est über-fréquent dans le Nord, peut-être même plus dans le Pas-de-Calais). Ouais, il est temps que la France entière prenne conscient que le Nord, c'est pas seulement un accent charmant ou de la bonne frite-mayo comme on veut nous le faire croire, c'est aussi des passionnés de belles mécaniques!! Donc, comme je peux pas tunner de la voiture, je tunne du vélo. Chacun sa merde !

C'est décidé donc je serai pas Druide en Bretagne quand je serai grande, je serai championne de "l'Eroica", comme ça Kiss pourra m'attendre au bord de la route, avec son pti parasol pour pas qu'elle soit victime d'insolation et sa petite glacière avec des sandwiches rosette de Lyon dedans, pour me tendre un pti bidon de Cécémel quand je serai en tête. Je pense qu'elle va adorer l'idée.

Bien à vous, Fly qui part s'entraîner.